TUNIS – UNIVERSNEWS – La question des « armes de destruction massive » est le domaine de prédilection des Etats Unis d’Amérique, en vue de préparer une intervention armée. Elle l’a exploitée comme alibi, pour fomenter son agression contre l’Irak du défunt Saddam Hussein… et démembrer son pays, et voilà que Washington envisage probablement le même « argument », pour fomenter une éventuelle agression en Libye où l’Oncle Sam a perdu pied, au profit des Russes et des Turcs. Et, comme d’habitude, elle utilise les mêmes instruments –l’Agence Internationale de l’Energie Nucléaire (AIEA)- pour arriver à ses fins !!!
L’agence de presse Reuters a rapporté, mercredi soir, que 10 cylindres contenant environ 2,5 tonnes d’uranium naturel avaient disparu d’un site en Libye qui n’est plus sous contrôle gouvernemental, notant que des inspecteurs de l’AIEA l’ont découvert lors d’une inspection mardi…!!!
Rafael Grossi, directeur général de l’agence onusienne, a déclaré dans un communiqué confidentiel que les inspecteurs de l’agence l’avaient découvert lors d’une inspection prévue l’année dernière et « a été reportée en raison de la situation sécuritaire dans la région » et a finalement été menée mardi…!!!
La déclaration, publiée sur une page, ajoutait que « 10 cylindres contenant environ 2,5 tonnes d’uranium naturel sous forme de concentrations d’uranium brut avaient été annoncés par (la Libye)… qu’ils étaient stockés sur le site et qu’ils n’y étaient plus ».
Le communiqué indique que l’agence mènerait « d’autres activités » pour déterminer les circonstances de la disparition de l’uranium du site, qu’elle n’a pas nommé, et l’endroit où il se trouve maintenant.
« L’ignorance de l’emplacement actuel des matières nucléaires peut poser un risque radiologique en plus des problèmes de sécurité nucléaire », a-t-il déclaré, ajoutant que l’accès au site nécessitait « une logistique compliquée ».
En décembre 2003, la Libye a décidé d’abandonner les programmes de développement d’armes de destruction massive, à la suite de négociations secrètes sur le dossier du programme nucléaire libyen qui se sont déroulées sur une période de neuf mois entre Tripoli, Washington et Londres, et l’ancien régime d’alors a défendu la décision, soulignant qu’elle épargnerait à la Libye la menace des États-Unis et de la Grande-Bretagne…!!!
La conjoncture, pour Washington, n’est plus la même, surtout que l’équilibre des forces est différents, avec une alliance turco-russe qui risque de faire avorter ce nouveau plan diabolique… surtout que les deux pays ont une dent contre les USA.
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