TUNIS – UNIVERSNEWS Le feuilleton « Fallujah » est maintenant au centre de tous les débats et de toutes les polémiques. Certains internautes ont remarqué que le feuilleton est inspiré de deux autres séries qui ont été diffusées sur Netflix, la première c’est l’Espagnole « Élite » et la deuxième c’est l’Américaine « Euphoria ». Celles-ci mettent en relief l’histoire des adolescents hyper sexualisés, des histoires de « high school » qui ne correspondent pas à notre société!
D’ailleurs, le ministre de l’Éducation, Mohamed Ali Boughdiri a indiqué, ce vendredi 24 mars, que le milieu éducatif ainsi que tous les Tunisiens ont été choqués par le contenu de ce feuilleton dont le premier épisode a été diffusé hier sur la chaîne Al-Hiwar Ettounsi.
Il a qualifié, ce feuilleton ramadanesque de farce qui nuit à l’ensemble des éducateurs, ainsi qu’à tous ceux qui travaillent dans le secteur de l’éducation, et souligné que cette production ne reflète pas la véritable image de l’élève tunisien.
Boughdiri a estimé que ce qui a été présenté hier soir est contraire à l’éthique familiale et n’a rien à voir avec le mois saint du Ramadan.
Et de souligner que ce feuilleton ne reflète pas le travail sérieux et acharné des éducateurs pour améliorer leur niveau intellectuel et cognitif.
Le ministre de l’Éducation a, par ailleurs, indiqué avoir contacté la Cheffe du gouvernement Najla Bouden qui a présenté le sujet au président de la République, ajoutant qu’une réunion ministérielle aura lieu aujourd’hui pour prendre toutes les mesures nécessaires afin de mettre fin à cette farce qui a nui à l’éducation tunisienne.
La série en question dont le tout premier épisode a été diffusé dans la soirée de ce jeudi a déjà réalisé des chiffres record en termes d’audimat! Fallujah met en scène un groupe d’adolescents avec des troubles sociaux et mentaux. Chacun a son propre historique ; consommation d’alcool, violence, un milieu scolaire anormal, une relation toxique avec les profs et l’administration du lycée… des choses qui ont été largement critiquées sur les réseaux sociaux
Entre ceux qui ont apprécié le sujet et l’adaptation tunisienne et entre ceux qui ont strictement refusé le recours à ce genre d’ histoires surtout pendant le mois du ramadan… une polémique à été ouvertement créée!