TUNIS – UNIVERSNEWS – Le porte-parole officiel du Pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme et première assistante du sous-secrétaire de la République a déclaré que les investigations ont commencé à révéler les parties qui gèrent les «pages suspectes» qui ont divulgué des images numérisées de messages sur des pages de réseaux sociaux provenant de recherches d’investigation liées aux détenus dans le cadre d’une affaire de complot contre la sécurité intérieure et extérieure de l’État.
Elle a déclaré, aujourd’hui, samedi, que l’enquête a également révélé les parties qui ont fourni à ces pages « des informations et des documents », soulignant que chaque partie qui a violé la loi « assumera l’entière responsabilité de dénigrer les institutions de l’État et de tenter de nuire à ses relations diplomatiques à l’étranger », selon le texte du communiqué.
La porte-parole a estimé que ces pages, qu’elle a qualifiées de « pages de mercenaires », « cherchaient à essayer d’utiliser ces fuites illégales pour porter atteinte aux relations de l’Etat tunisien à l’étranger ».
Selon la même source, les fuites qui circulent sur ces pages suspectes, qui représentent des documents scannées fuitées des investigations censées être couvertes par la confidentialité par la force de la loi. En supposant la validité de leur contenu, ils « reflètent une tentative de certains des accusés dans le dossier de complot, d’exploiter leurs relations en communiquant avec les autorités diplomatiques étrangères dans une tentative avortée de leur faire croire qu’ils les soutiennent dans leurs plans de conspiration contre la sécurité de l’État ».