TUNIS – UNIVERSNEWS – Une page vient d’être tournée, avec le rétablissement des relations diplomatiques tuniso-syrienne, après une rupture de plus de dix ans, par les soins de personnes indignes et au service de l’étranger qui agissaient selon un agenda malsain, au service des Etats-Unis d’Amérique qui ne portent pas les Arabes et les Musulmans, dans leur cœur.
Ainsi, la duperie n’a que trop durée, et il a fallu y mettre fin, ce qui va, entre autres, permettre de connaître les tenant et les aboutissants de l’affaire de l’envoi des jihadistes dans les zones de tension, des filières et des commanditaires, surtout, de ces recrutements de mercenaires tunisiens, pour tuer des frères arabes. Il semble que certaines parties commencent à trembler, face à la possibilité de voir leur linge étalé au grand public et leur méfaits connus de tous.
A cet effet, le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Nabil Ammar, s’est entretenu lundi, avec son homologue syrien Faysal Al-Miqdad, qui effectue une visite officielle de trois jours à Tunis, la première depuis la suspension des relations diplomatiques entre les deux pays en février 2012, suite à une décision prise par l’ancien président de la République Mohamed Moncef Marzouki.
Cette « décision de la honte » des « serviteurs de l’Oncle Sam qui n’ont ni foi, ni loi a été couronnée par la réunion, le 24 février 2012 du premier congrès international des amis du peuple syrien qui reconnaît la légitimité du Conseil national syrien, Les représentants de 70 pays ont assisté au congrès, dont Hillary Clinton, alors secrétaire d’Etat des États-Unis.
Mais, l’éviction des islamistes et de leurs partenaires du pouvoir ont ouvert la voie au retour à la normale, entre les deux pays arabes frères, avec
Selon une déclaration commune publiée à l’occasion de la visite du ministre syrien, les deux parties ont mis en avant l’importance d’intensifier les contacts au cours de la prochaine période en vue d’asseoir la concertation et la coordination sur les différentes questions bilatérales et d’intérêt commun et de se projeter sur la tenue d’une haute commission mixte.
Dans ce document, la Tunisie comme la Syrie insistent sur la relance des relations économiques dans les secteurs prioritaires, le renforcement de la coopération consulaire et humanitaire et la tenue de la commission consulaire mixte dans les plus brefs délais.
La Tunisie a affirmé être favorable à la réintégration de la Syrie dans son environnement arabe, étant convaincu que la paix et la stabilité de la région arabe dépend de la paix et la stabilité en Syrie, lit-on dans un communiqué du département des Affaires étrangères.
La Tunisie y a exprimé son total soutien à la Syrie face aux agressions répétées de l’entité sioniste sur ses terres et mis en avant son droit légitime de recouvrer sa souveraineté sur le Plateau du Golan ainsi que tous les territoires occupés.