TUNIS – UNIVERSNEWS C’est une odeur de fin de règne qui perce en Turquie, avec un Recep Tayyip Erdogan qui refuse de laisser son fauteuil afin de permettre à son pays de sortir de son marasme actuel.
Avec son islam politique, il n’a pas seulement porté atteinte à plusieurs pays arabes et islamiques, en soutenant et en finançant l’extrémisme religieux et le terrorisme… mais, c’est, aussi, son pays qui a payé le prix en étant réduit à sa plus petite dimension !!!
Erdogan est sur la sellette et il est le dernier de ceux qui avaient orchestré la destruction de la Syrie… après le départ des chefs de la coalition qui ont fomenté le plan ourdi contre Bachar Assad… mais, aujourd’hui, il reprend le terrain perdu.
Des millions de Turcs se rendront aux urnes dimanche pour choisir un nouveau président et un nouveau parlement. La compétition a été limitée à deux candidats principaux, l’actuel président Erdogan, qui a dirigé le pays en tant que président depuis 2014 avec deux ans au cours desquels il a était Premier ministre sous la présidence de Kamal Legdaroglu, chef de l’opposition et chef du Parti républicain du peuple.
La plupart des sondages d’opinion donnent au candidat de l’opposition plus de chances qu’Erdogan, surtout après le retrait de Muharram Ince, qui a rivalisé avec Erdogan lors des élections précédentes il y a cinq ans.
Le candidat de l’opposition, Ahmet Davutoğlu a le soutien d’un front composé de six partis. A cela s’ajoutent le bilan négatif d’Erdogan, que l’opposition accuse d’avoir provoqué l’engagement de la Turquie sans raisons dans les guerres et les interventions dans les affaires des pays, en plus de la crise économique, de son association avec les Frères musulmans, et de sa mauvaise gestion de la crise du tremblement de terre qui a entraîné la mort de plus de cinquante mille personnes. .
Si l’opposition obtient la majorité au Parlement, elle travaillera à changer de système politique et à revenir au système parlementaire, il lui faut 400 sièges sur 600 pour obtenir la majorité absolue.
Les élections turques risquent de renverser Erdogan et son Parti de la Justice et du développement après vingt ans de règne, mais tout reste possible, notamment dans la course présidentielle, car il y a environ cinq millions de Turcs qui ne connaissent qu’Erdogan comme leader de la Turquie.
La fermeté de la Syrie a permis à Bachar al-Assad de se maintenir au pouvoir, tandis que Recep Tayyip Erdogan est menacé de partir. La liste de ceux qui ont conspiré contre Bachar Assad et la Syrie et qui sont partis est longue et variée. Il y a Moncef Marzouki, Rached Ghannouchi, Mustapha bin Jaafar, Mohamed Morsi, Barack Obama, Donald Trump, Nicolas Sarkozy, François Hollande, Hamad Ben Khalifa, Khalifa Ben Zayed Al Nahyane, le roi Abdullah bin Saoud, Angela Merkel, Tony Blair et Boris Johnson et d’autres…
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