TUNIS – UNIVERSNEWS – Un grave précédent si cela s’avère vrai, celui de l’arrestation de trois étudiants qui avaient fredonné une chanson parodiant le système ou la direction politique. Une chanson, cela entre dans le cadre de la liberté d’expression, surtout que les deux étudiants arrêtés n’ont ni insisté à la violence, ni à chercher à changer le régime par la force ou, encore, à porter atteinte à quiconque.
2 ce propos, le porte-parole du ministère de l’intérieur, Faker Bouzgaya, a révélé que le ministère de l’intérieur ne tient pas à poursuivre les deux étudiants qui ont été interpellés sur la base de cette chanson satyrique, mais il a affirmé, d’autre part, que leur arrestation par les unités de sécurité « entre dans le cadre de l’application de la loi et qu’il est de son droit d’ouvrir une enquête et d’en référer au parquet ».
Il a souligné que le ministre de l’Intérieur a autorisé, après le tumulte provoqué par cet incident, à ouvrir une enquête administrative pour apprécier le bien-fondé de cette opération.
Il a également mentionné qu’il existe une coordination entre les ministres de l’Intérieur et de la Justice concernant la situation des deux étudiants, et il a déclaré concernant la possibilité de leur libération : « La décision finale appartient au ministère public ». Toutefois, les mettre en prison pour un délit aussi futile ne donne pas la meilleure image de la Tunisie !!!