TUNIS – UNIVERSNEWS – Un pinceau énigmatique, étrange, en quête d’un monde fictif, imaginaire, mythique, animé par des êtres appartenant à deux mondes: le monde intelligible et le monde sensible.
Derrière tout ça, se profile à l’horizon une vie dénuée d’impuretés et de cynisme humain. Il s’agit d’un monde céleste des bienheureux.
Amor Ghedamsi, n’est-il pas un enfant enfoui à l’intérieur d’un homme assoiffé avide d’un monde intelligible ? N’est-il pas aussi à la recherche de nouveaux repères dans ce monde sensible devenu insupportable et psychiatrisant?
En fait, il est désemparé, il ne sait plus où il en est? Quoi faire?
Certes, cette inquiétude et son vécu, difficile soit-il, sont un catalyseur de prise de conscience, laquelle le mène inéluctablement au monde dont il a rêvé et ce grâce aux couleurs de ses toiles, et leurs lumières, outre son inspiration des manuscrits et de la miniature.
Il s’agit d’un monde imaginaire où l’arbre est passé en premier plan.
Finalement, faut-il dire qu’Amor Ghedamsi s’est inspiré de l’art naïf en effleurant ses principes sans pour autant les désirer. La preuve de tout cela, c’est sa spontanéité qui demeure la clé de son originalité artistique.
C’est là ce qu’on peut admirer et « respirer » à travers l’exposition « L’arbre de l’imaginaire » d’Amor Ghedamsi, à l’espace Millefeuilles la Marsa, qui dure jusqu’au 06 juin 2023.
