TUNIS – UNIVERSNEWS – Les piqûres de moustiques pourrissent le quotidien des habitants. Au Cap Bon, à Tunis, à Tozeur, la prolifération des moustiques s’est répandue dans plusieurs quartiers. La multiplication des moustiques devient, dès la tombée de la nuit, la hantise des habitants de ces régions du pays qui sont obligés d’utiliser tous les moyens répulsifs pour les faire fuir. Il est vrai que les dernières pluies ont favorisé la multiplication et le développement des larves de moustiques dans les eaux stagnantes.
« Habitant près d’un oued, à proximité des marais, je deviens littéralement dévorée par les moustiques, dès que je passe quelques heures dans le jardin. Ils étaient déjà là avant l’arrivée des fortes chaleurs », précise Najla
Ces petits ravageurs volants, à défaut d’une campagne d’éradication massive, sont au cœur de bien des conversations des citoyens. Certains accusent l’eau stagnante, d’autres les stations de pompage d’assainissement installées en plein zones habitables rendant les quartiers invivables. En plus des odeurs nauséabondes qui s’en dégagent, ces stations représentent un milieu de prolifération des moustiques. L’invasion des moustiques dans certains quartiers de Soliman est devenue un réel problème sanitaire.
«Dans mon quartier, on est envahi de moustiques, on ne peut plus ouvrir les fenêtres ou rester dehors», témoigne un habitant de la cité. «Ils n’attaquent plus seulement la nuit, mais aussi le jour, dans la rue comme dans les maisons !
L’invasion des moustiques est devenue un vrai problème qui empoisonne la vie dans certains quartiers. Il est devenu impossible de profiter des soirées sans être importuné », confie Héla de Nabeul. Les gens considèrent que le problème n’est pas le moustique, mais les maladies qu’il peut véhiculer, c’est pour cela que la crainte est multiple. « J’ai été obligé d’emmener mon bébé chez un pédiatre à cause de ces moustiques » explique Naziha.
Les astuces de lutte contre ce ravageur sont toujours les mêmes. Il faut désinsectiser les décharges sauvages, éliminer les eaux stagnantes, curer ou couvrir d’une moustiquaire les entrées et points sensibles, mais tout cela reste minime pour endiguer un phénomène de plus en plus prégnant et devenu un cauchemar pour certains. Mieux vaut prévenir que guérir. Pour commencer, faites attention de ne pas attirer les moustiques : et là il ne faut pas laisser de lumière allumée dans les pièces dont la fenêtre est ouverte. Si on vit dans une région très propice aux moustiques, et si ceux-ci peuvent transporter des maladies, il faudrait utiliser des moustiquaires sur les lits et les fenêtres, et porter des vêtements amples et qui couvrent bien le corps pour éviter les piqures. Il existe des répulsifs chimiques, mais ceux-ci ne sont pas sans danger pour la santé. Ainsi, mieux vaut utiliser, si c’est possible, des répulsifs à base d’ingrédients naturels.
M.S.