Les prix de l’immobilier flambent… à l’Aouina et aux Jardins de Carthage!!!

Dans son interview accordée à Universnews, l’expert immobilier Faouzi Ayadi a confirmé une tendance haussière des prix de l’immobilier, durant l’année 2023, en Tunisie. La hausse est estimée entre 7 et 8%, selon ses dires.

Il a par ailleurs indiqué que les prix de l’immobilier ont monté en flèche dans certaines zones comme l’Aouina et les jardins de Carthage alors que dans d’autres régions, les prix ont stagné comme Boumhel, Medina Jadida, Ezzahra et Ben Arous.

Le mètre carré est à 6500 D au « Lac 0 »

Outre les Jardins de Carthage et l’Aouina où les prix ont considérablement augmenté, Faouzi Ayadi a assuré qu’une forte demande a été également constatée dans la nouvelle zone « La perle du Lac 1 », très connue sous l’appellation du « Lac 0 », ce qui a entrainé une hausse au niveau des prix du mètre carré pour atteindre les 6500 dinars. Et de préciser qu’en dépit de la cherté des prix, des mouvements d’achat pour exploitation bureautique et résidentielle ont été constatés par rapport à cette zone.

Il a en outre indiqué que le marché aurait tendance à s’orienter vers l’immobilier ancien à cause de l’écart des prix par rapport à l’immobilier neuf.

Ayadi a évoqué une autre tendance ayant marqué l’année 2023, portant sur la reprise des mouvements d’achat des Tunisiens Résidents à l’étranger (TRE). Et d’expliquer cela par le fait qu’une majorité des TRE ne sont pas retourné en Tunisie et n’ont pas investi dans le pays depuis l’apparition de la pandémie du Covid-19. Par ailleurs, une forte demande a été manifestée par les Tunisiens résidents dans les pays du Golfe, lesquels préfèrent acheter dans les zones côtières et dans la capitale, selon ses déclarations.

Une forte demande pour les terrains à vocation agricole

Poursuivant ses idées, Faouzi Ayadi a fait également remarquer que les terrains qui ne sont pas constructibles ou à vocation agricole sont partout affichés à la vente et n’ont pas connu une hausse au niveau des prix, avant d’expliquer que la crise du Covid-19 a fait que tout le monde voulait sortir du centre-ville. « Cette tendance devient aujourd’hui très claire que ce soit chez les Tunisiens résidents ou non-résidents en Tunisie. », a-t-il souligné.

Sur le même sujet, il a assuré qu’acheter un logement devient aujourd’hui quasi impossible eu égard à la cherté de l’immobilier et à la baisse du pouvoir d’achat. « Toute personne voulant acheter un bien immobilier doit avoir une épargne ou une réserve d’argent, sinon avec les taux actuels elle serait perdante », a-t-il reconnu, avant d’ajouter que c’est la raison pour laquelle une majorité de Tunisiens s’est orientée aujourd’hui vers le marché locatif, selon ce qu’il a dit.

B.B.R.

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