TUNIS – UNIVERSNEWS – L’amélioration de l’infrastructure et des services scolaires dans les écoles scolaires… on en parle, mais on ne voit rien venir, et il faut attendre l’aide des pays amis, pour que l’on parle de cette question, pourtant vitale.
Dans le pays on voit des mosquées pousser comme des champignons, par la « grâce » de certains particuliers qui croient se faire pardonner leurs errements passés, mais rare sont ceux qui pensent à bâtir ou de réhabiliter une école ou offrir du matériel aux établissements scolaires… ce qui serait une bonne action que Dieu pourrait prendre en considération, le jour de la reddition des comptes.
L’Etat, pour sa part devrait gérer cette question et faire en sorte de sensibiliser ces « êtres magnanimes » à aider au développement du pays et à l’enseignement qui est un secteur vital pour l’essor et le bien-être des générations montantes.
L’amélioration de l’infrastructure et des services scolaires dans les écoles primaires (AMIS)… et les prochaines étapes à suivre ont été discutés mercredi lors d’une réunion de la commission de coordination tenue au siège du ministère de l’éducation.
La réunion, qui s’est tenue en présence du ministre de l’éducation Mohamed Ali Boughdiri, de l’ambassadeur d’Italie en Tunisie Fabrizio Saggio et du directeur de l’agence italienne de la coopération (AICS), Andrea Senatori, a aussi examiné les moyens d’accélérer la réalisation du projet « AMIS » visant à rendre l’école plus attractive et à garantir l’égalité des chances entre tous les élèves du pays, a souligné un communiqué publié sur la page officielle du ministère de l’éducation.
Le projet contribuera à l’aménagement et la construction de salles de classe, de cantines scolaires et des blocs sanitaires dans différentes écoles à travers le pays.
Des vœux pieux, jusqu’à la concrétisation de ces projets…, alors que l’Etat n’a pas ne peut plus rien consacrer à ce domaine, en raison de la situation actuelle des finances publiques… et il faut attendre que le salut vienne d’ailleurs
Toutefois, avec les bouleversements de la dernière année scolaire, avec les mouvements de contestation des enseignants du primaire et l’état de délabrement des établissements, partout dans le pays… et si on prend en considération que pas moins de 2000 écoliers avaient décroché, l’année dernière à Kasserine, seulement… on peut penser qu’il y a urgence en la demeure !!!
Malheureusement, pour cette année, les jeux sont fait, puisque la nouvelle année scolaire commence dans une semaine… et prions, dans nos mosquée qu’elle se déroule, dans de bonnes conditions !!!
F.S.