TUNIS – UNIVERSNEWS – La fête du Mouled, correspondant à la naissance du prophète, a pris l’allure cérémonial de communion -que certains islamistes extrémistes le veuillent ou non- avec le créateur, avec psalmodie du Coran et autres chants liturgiques, signes d’encrage des Tunisiens dans leurs véritables racines islamiques. Et, à chaque région ses traditions et sa manière pour célébrer cette fête religieuse.
A Hammamet, l’Association « Mémoires d’Hammamet », sous la férule d’Ezzedine Naanaa a organisé, mercredi matin, la sortie du Mouled «la Kharja». Plusieurs citoyens se sont rassemblés à la place Julia pour traverser ensemble le centre-ville tout en récitant des versets du Coran, des prières, des chants panégyriques à l’honneur du Prophète Mohamed, des Madihs et de la poésie. Ils ont été accueillis par les habitants d’El Haounet dans la demeure Messaoud pour rendre hommage à Hedi et Tahar. Une coutume héritée par les habitants de Hammamet qui vise à inculquer aux jeunes générations la préservation du patrimoine et des traditions en pareille fête religieuse et leur faire connaître l’importance de célébrer le Mawled Ennabaoui.
La célébration de la fête du Mouled est devenue un phénomène social ancré dans l’imaginaire collectif comme un rituel spirituel qu’il faut préserver. Les manifestations de la célébration de l’anniversaire du Prophète se sont répandues partout. Elles se sont traduites par plusieurs rituels, dont les acclamations, le Takbir et la glorification du Messager de Dieu.
M.S.