TUNIS – UNIVERSNEWS – La Tunisie fait face à une sécheresse inédite pour la cinquième année consécutive, ayant des impacts négatifs sur la saison de la récolte céréalière ainsi que sur la production des arbres fruitiers, dont les oliviers.
L’olivier a beau être traditionnellement inféodé aux terres sèches, la situation actuelle est dramatique à cause du déficit pluviométrique hors norme. La campagne de cueillette des olives a débuté depuis quelques jours au Nord-Ouest, les agriculteurs s’attendent à une maigre récolte par rapport aux saisons précédentes, en raison de la sécheresse, qui a sévi ces dernières années, selon les oléiculteurs.
En effet, le cumul de précipitations est déficitaire de 25% à 50% depuis septembre dernier. Il atteint même 50 à 75% par endroits. Une situation d’autant plus dramatique selon les agriculteurs. «La sécheresse due au manque criant de pluviométrie, a beaucoup impacté la filière oléicole cette saison, L’olivier peut résister à la chaleur et à la sécheresse, mais s’il manque d’eau, il ne donnera pas de fruit. L’arbre a besoin d’eau pour produire, au moins à une certaine période. Nous nous attendons donc à une production plutôt faible dans notre région », a estimé un fellah de Jendouba. Beaucoup d’oliviers ont été asséchés du fait de la canicule et de la sécheresse. La production devrait chuter de 30 à 40% par rapport à l’année dernière
Tous les outils indispensables à la conquête des oliveraies, dont échelles, bâches, scies, ciseaux et peignes, sont mobilisés par les cueilleurs, qui ne lésinent aucunement sur les moyens pour une meilleure exploitation des vergers surtout qu’ils attendent le retour des pluies pour sauver leur récolte.
M.S.