TUNIS – UNIVERSNEWS Les célébrations sont devenues sélectives en Tunisie… et dommage qu’on oublie les bâtisseurs de la Tunisie, depuis son indépendance… alors que, pourtant, partout ailleurs, on rend hommage aux hommes qui ont fait l’Histoire de leurs pays.
Le 7 Novembre 1987 a été une date charnière de la Tunisie, avec ce que certains qui le considère comme un coup d’Etat et d’autres qui pensent que le défunt président Zine El Abidine Ben Ali avait sauvé la Tunisie… et sauvé, aussi, le leader Habib Bourguiba au moment où le pays avait besoin d’un nouveau souffle, pour sortir de la crise qu’il vivait, alors.
Le régime de l’ancien président, le défunt Ben Ali, avait duré pas moins de 27 ans, mais les acquis peuvent faire oublier les errements des dernières années de sa présidence, avec cette famille de malheur de ces gendres qui avait perturbé la donne.
Quoi que l’on puisse dire, Ben Ali avait donné un rayonnement à la Tunisie, à l’échelle locale et internationale, et certains de ses projets programmés n’ont pas été finalisés, plus de 12 ans après son départ… et le régime de la nébuleuse islamiste, avec Ennahdha au pouvoir, avait emporté même les vertes et les pas mûres… pour laisser les Tunisiens se débattre dans la mouise, avec des pénuries, une crise financière, économique et sociale… et, surtout, des dettes faramineuses.
Et quels que soient les arguments, on ne peut pas accuser le régime du 7 Novembre 1987 d’avoir été à l’origine de ce que le pays endure, actuellement.
Dans une épitaphe attendrissante, l’ancien ministre Sadok Châabane écrit, dans un post sur sa page Facebook : « De la glorieuse histoire de la Tunisie… Son nom n’était pas inscrit sur une rue, une place ou une institution… Même la mosquée Al-Abidine n’est plus la mosquée Al-Abidine. Ils ont cassé le marbre et en ont posé un nouveau au nom de Malik bin Anas… un érudit religieux, malgré notre amour pour lui, qui ne connaissait pas la Tunisie, la Tunisie ne le connaissait pas non plus… Ceux qui ont brisé la bille sont maintenant brisés… L’histoire ne peut pas être détruite… et celui qui oublie le passé sera oublié, dans le futur… ».
La Tunisie n’a pas le droit d’oublier ses bâtisseurs et leurs successeurs doivent veiller à valoriser ce qui a été accompli par leurs prédécesseurs, sinon ils seront enterrés eux aussi par l’Histoire !!!