TUNIS – UNIVERSNEWS – L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a fait part de son inquiétude quant aux risques d’épidémies dans la bande de Gaza. Alors que 1,5 million de personnes ont dû fuir leur foyer depuis le début de la guerre menée contre eux par Israël. Avec des camps de réfugiés, au sud de Gaza, surpeuplés, un manque de nourriture, d’eau potable ou encore d’accès à des installations sanitaires, les Gazaouis doivent désormais faire face à la propagation des maladies.
Plus de 70 000 cas d’infection respiratoire aiguë, ainsi que 44 000 cas de diarrhée ont été recensés par l’OMS. Avec le début de l’hiver et de la saison des pluies, l’agence s’attend à une augmentation de ces chiffres, une catastrophe à Gaza, où le système hospitalier est déjà détruits par les bombardements et les incursions de soldats de Tel Aviv.
Après avoir rencontré le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, au Caire, la présidente de la Commission européenne s’est dit opposée au « déplacement forcé » des Palestiniens.
« J’ai discuté de la crise humanitaire en cours à Gaza avec le président Sissi, j’ai remercié l’Egypte pour son rôle dans la fourniture et la facilitation de l’acheminement de l’aide humanitaire aux Palestiniens vulnérables », a affirmé Mme von der Leyen sur X. « Nous sommes d’accord sur le principe de non-déplacement forcé des Palestiniens et sur un horizon politique fondé sur une solution à deux Etats », israélien et palestinien, a-t-elle ajouté.
La présidente de la Commission européenne s’est ensuite rendue dans le Sinaï, a annoncé dans un communiqué le gouverneur de cette région frontalière d’Israël et de Gaza. « La présidente de la Commission est arrivée à l’aéroport d’Al-Arich, elle se rendra au point de passage de Rafah, inspectera l’aide humanitaire et rendra visite aux Palestiniens blessés dans les hôpitaux » de cette région de l’est de l’Egypte, selon la même source.
C’est dans cet aéroport que s’entasse depuis des semaines l’aide internationale, avant de rejoindre Rafah, le poste-frontière entre l’Egypte et Gaza, unique ouverture sur le petit territoire palestinien ravagé qui ne soit pas aux mains d’Israël et d’où l’aide passe au compte-gouttes.