TUNIS – UNIVERSNEWS – Depuis que « le jasmin de la révolution » a imposé les «frères musulmans» en Tunisie…, de nouveaux phénomènes anachroniques ont fait leur apparition et donnent matière à suspicion, sous couvert de la religion, alors que la Tunisie, durant toute son histoire, n’était jamais tombée dans les pièges du salafisme et du chiisme, enterrés ici même… et ce en pratiquant un Islam tolérant et qui appelle à la coexistence pacifique.
La situation politique et économique actuelle dans le pays, pousse à une unanimité autour de l’existence de deux problèmes préoccupants, en ces temps de disette et qui prêtent à de nombreuses interrogations.
La première concerne l’existence d’une certaine opacité concernant l’avenir du pays, en présence d’un flou médiatique … !!!
La seconde porte sur le l’abandon par les partis et de la société civile de leur rôle social et éducatif.
Il semble que la conjonction de ces deux questions et la fragilité sociale et économique de l’économie qui les accompagne, les fardeaux croissants de la vie quotidienne et une dangereuse augmentation du taux de pauvreté due à la décennie noire des Frères musulmans, depuis le 14 janvier 2011, ont laissé la porte grande ouverte, de manière organisée et cohérente, à un nouveau type non moins dangereux que les autres maux, avec les « commerçants de la religion » qui ciblent particulièrement les jeunes et œuvrent à diffuser la doctrine chiite et les idées salafistes.
Des parties étrangères ne prennent pas de gants pour mobiliser des fonds et des moyens financiers importants, en vue d’attirer dans leur giron les jeunes des quartiers populaires, particulièrement, et dans les campagnes, avec, dans les coulisses, des pays connus qui emploient d’importantes capacités, en plus de techniques de manipulation des esprits et de lavages de cerveaux, préparés pour que leur impact soit certain.
Sur le terrain, les chantres du mal ne se sont pas contentés de puiser leurs adhérents, dans les zones défavorisées, ils ont pensé brasser plus large, en s’infiltrant dans la fonction et l’administration publique, afin de frapper la Tunisie au cœur de sa machine de développement… et l’un de ces résultats en est ces emplois très décriés et ces audits qui s’éternisent concernant les diplômes falsifiés et ces recrutements par complaisance et selon les allégeances.
Il ne fait aucun doute que tous ces agissements suspects bénéficient dans une large mesure de l’état de destruction systématique réalisé par le mouvement Ennahdha pendant toute une décennie de propagation de la corruption et de sabordage des partis et associations politiques jusqu’à perdre leur crédibilité et leur capacité d’influence.
Certes, personne ne peut contester les bienfaits d’une religion saine qui unit et ne divise pas, qui rassemble et qui appelle à la coexistence pacifique et à l’amour de son prochain.
Malheureusement, l’Islam est utilisé, actuellement, pour provoquer des malheurs et pour servir des intérêts mesquins et restreints de certaines personnes et confréries qui bénéficient de l’aide et de la bénédiction de leurs employeurs qui se prétendent être nos amis… mais, qui ne nous veulent pas du bien !!!
MUSTAPHA MACHAT