TUNIS – UNIVERSNEWS (Monde) – L’Egypte vient d’avoir une bouffée d’oxygène, avec l’accord établi avec les Emirats arabes unis qui vont l’aider à renflouer ses caisses, avec des investissements de très grande importance. Ainsi, Parallèlement aux informations qui circulent sur l’existence d’un accord secret entre les Émirats, Israël et l’Égypte concernant le déplacement de la population de Gaza vers le Sinaï, le régime de Sissi vient de signer un accord avec les Émirats pour développer la ville de « Ras El Hikma », à travers des investissements estimés à 35 milliards de dollars.
Cet énorme projet attire des investissements d’une valeur de plus de 150 milliards de dollars et transformera la région en l’une des destinations côtières de luxe les plus importantes et les plus attrayantes d’Égypte en permettant des projets de développement et des infrastructures vitales.
Les observateurs politiques considèrent que l’accord « Ras El Hikma » est le début d’une sortie de la crise économique dans laquelle l’Égypte se débat depuis un certain temps en injectant d’énormes financements étrangers sous forme d’investissements directs, ce qui sera de nature à faciliter les conditions permettant à l’Égypte d’obtenir un financement du Fonds monétaire international (FMI).
Selon les informations qui circulent, les Emirats vont injecter, dans les prochains jours, la somme de milliards de dollars, en plus de 5 milliards de dollars sous forme d’un dépôt à la Banque centrale d’Egypte et qui atteindra, par la suite, les 11 milliards de dollars dont six seront déposés dans deux mois, en plus de 14 milliards de dollars d’investissements.
D’autre part, le docteur en sciences politiques, Sami Youssef, a décrit que le projet «Ras El Hikma» est un projet visant à dissimuler l’accord scandaleux, car injecter une énorme somme d’argent à ce moment précis soulèverait des soupçons, surtout que certains considèrent que cet accord serait également lié à Gaza et à l’accord du siècle. C’est pourquoi ce scénario a été contourné et adopté sous le titre d’un projet « Ras El Hikma » pour que le régime de Sissi soit loin d’être l’objet ces soupçons.