TUNIS – UNIVERSNEWS (Justice) – C’est l’exemple type des méfaits des lobbies qui utilisent la loi pour s’offrir des monopoles et des terrains chasse-gardée… et ce n’est pas le seul, si on veut évoquer, aussi, les nombreuses entreprises publiques devenues, aujourd’hui, un fardeau pour l’Etat, alors qu’elles auraient dû injecter des fonds dans le Trésor public!!!
La méthode la plus simple est de réduire leur champs d’action à lessiver ces entreprises qui font obstacles à l’importation, en les mettant à genoux… parfois, même, avec l’aide de personnes censés les développer et de les mettre sur les rails pour qu’elles soient productives et bénéficiaires. Mais, on a préféré les désintégrer, afin de les « privatiser » par la suite et les vendre pour quatre sous.
Ce n’est pas une affaire aussi simple qu’on le pense… mais, c’est le meilleur échantillon de ce qui a été fait du système de production tunisien, au cours des dernières années, et cela que ce soit au profit des importateurs qui pullulent au sein de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA) ou, au même titre, au marché parallèle qui trouve son compte en important les produits de première nécessité, au prix fort et qui entrave toute tentative pour avoir un produit local compétitif.
El Fouledh est l’un des meilleurs exemples, comme, aussi, les usines de sucre de Béja, de Boussalem et de Bizerte, la société de de cellulose et de papier alfa (SNCPA) de Kasserine et, surtout… le grand scandale qui n’a pas encore dévoilé tous ses secrets, du phosphate, dans le gouvernorat de Gafsa… mais, aussi, dans celui du Kef, précisément à Sra Ouertane.
Le juge d’instruction près le tribunal de première instance à Bizerte, a émis, récemment, des mandats de dépôt à l’encontre de deux individus, pour abus de fonction en vue de se procurer un avantage injustifié et pour préjudice porté à l’administration, et ce dans le cadre de l’enquête sur la situation de la Société Tunisienne de Sidérurgie (EL FOULADH) à Menzel Bourguiba.
Dans le contexte de la même affaire, le juge d’instruction a autorisé la mise en liberté de 38 autres personnes, selon le premier substitut du procureur de la République et porte-parole officiel du tribunal, Seifeddine Labidi qui a ajouté que le Parquet portera cette décision en appel, aujourd’hui, lundi, en même temps de la poursuite des investigations sur cette affaire.
Le premier juge d’instruction près le tribunal de première instance à Bizerte avait émis à la date du 12 février courant, un mandat de dépôt à l’encontre d’un ancien ministre de l’industrie, pour abus de fonction en vue de se procurer un avantage injustifié, et pour atteinte portée à l’administration.
Le Parquet avait auparavant, autorisé la détention de 11 personnes et la mise en probation 29 autres individus, pour les charges susmentionnées, avant que les auditions menées jusqu’à une heure tardive de la soirée du vendredi dernier, n’aboutissent au verdict précité, en attendant le parachèvement de l’enquête, selon la même source.
Les filières sont longues et il est certains que nombreux seront les intervenants qui vont tenter de noyer le poisson… mais, maintenant, ce sera à leurs risques et périls!!!
F.S.