TUNIS – UNIVERSNEWS (MONDE) – Le Brésil a connu une intense vague de chaleur, notamment à Rio de Janeiro, qui compte 6,7 millions d’habitants, jusqu’à ce qu’il soit asphyxié par une super vague de chaleur qui a battu le record enregistré en 2014.
La température dans la ville de Rio de Janeiro a dépassé les 60 degrés pendant deux jours consécutifs, avec 60,1 degrés enregistrés samedi à 10h20 et 62,3 degrés dimanche.
C’est un nouveau record de chaleur vient d’être battu à Rio de Janeiro, avec 62,3 °C en température ressentie. « Évitez toute exposition prolongée au soleil. Hydratez-vous ! » a averti sur X (ex-Twitter) le système d’alerte municipal de Rio, en annonçant une température ressentie de 62,3 °C à 9 h 55, heures locales à Guaratiba, un quartier situé à l’ouest de la ville. La veille, le record de 60,1 °C avait déjà été battu. L’ouest de Rio est la zone où se concentrent les quartiers pauvres, où vit plus de 40 % de la population la cité qui compte plus de six millions d’habitants, rappelle l’AFP.
« Malgré la chaleur extrême et accablante qui règne dans toute la ville de Rio de Janeiro, l’écrasante majorité des quartiers de la capitale de Rio de Janeiro n’a pas ressenti de sensation thermique avoisinant les 60ºC, précise de son côté l’agence d’information météorologique MetSul. La valeur de 62,3ºC n’est pas fausse, mais elle résulte d’une condition particulière de l’environnement et du microclimat très local, d’où la mesure a été effectuée, et qui ne se répète pas dans presque toute la ville de Rio. »
Dans le sud du Brésil, les précipitations extrêmes devraient continuer cette semaine, ont mis en garde les autorités. « La semaine sera à risque élevé de fortes pluies et d’orage dans le centre-sud du Brésil, a averti dimanche l’agence d’information météorologique MetSul. Le système le plus préoccupant est un front froid très intense qui arrivera avec des pluies torrentielles et de possibles coups de vent », a-t-elle ajouté. Certaines localités de l’État du Rio Grande do Sul enregistrent des volumes de précipitations « exceptionnellement élevés », souligne l’institut météorologique.