La politique de l’enseignement bat de l’aile, et quoi qu’on dise, les réformes se suivent, ne se ressemblent… mais, restent en fin de compte dans les tiroirs du ministère, en attendant des jours meilleurs.
Le ministre de l’Education, Mohamed Ali Boughdiri, a évoqué cette situation, dans une déclaration aux médias, en marge de l’ouverture du 15e festival international des sciences et de technologies, tenu à Mahdia. Il a cité certaines lacunes, notamment le recours à pas moins de 20 mille enseignants suppléants qui n’avaient fait aucune formation préalable, en plus de la vacance de 790 postes, au cours de cette année scolaire qui est entrée dans sa seconde moitié
« Nous faisons face à un lourd héritage laissé depuis une dizaine d’années », a lancé le ministre, ajoutant que le nombre d’enseignants suppléants a atteint 20 mille dans les deux cycles, primaire et secondaire
Par ailleurs, il a indiqué que son département œuvre actuellement à digitaliser le secteur éducatif, précisant qu’une plateforme numérique baptisée » Tounès Al Mostakbal » a été mise en place.
Et d’ajouter que le cadre éducatif et administratif ainsi que les élèves seront formés à l’utilisation de cette plateforme, faisant remarquer que chaque élève aura un mot de passe pour accéder à cette application.
Grâce à cette plateforme digitale, a-t-il dit, les parents pourront notamment suivre la scolarité de leurs enfants, consulter leurs notes et par la même, s’assurer de leur assiduité.
Il a, d’autres part, souligné que les écoles seront connectées au réseau Internet haut débit, à travers la fibre optique et seront équipées de panneaux solaires.
S’agissant de la consultation nationale relative à la réforme du secteur de l’éducation, le ministre a indiqué que le nombre réel des participants est estimé à un million, ajoutant que les recommandations issues de cette consultation seront prises en considération afin de développer le secteur.