TUNIS – UNIVERSNEWS – Une première depuis l’indépendance de la Tunisie, avec l’arrestation de quatre manifestants qui « avaient osé » brûlé le drapeau américain, en marge du rassemblement organisé, samedi, par l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) et on ne sait sur quelle base, puisque personne n’a éclairé, jusqu’à maintenant notre lanterne sur les chefs d’accusation et sur les lois à la base de ces arrestations.
Entretemps, ce geste peut être interprété de plusieurs manières, sachant tout d’abord que ce n’est pas de l’intérêt des affiliés de la centrale syndicale ou de ceux qui « participé au mouvement, sans y être invités » –notamment le mouvement islamiste Ennahdha qui fait du pied à l’UGTT- pour commettre pareil acte répréhensible, en ces temps de crise et d’immixtion de l’Oncle Sam, dans les affaires intérieures de la Tunisie.
Les pouvoirs publics, en Tunisie, semblent avoir envoyé un message clair aux USA, afin de calmer leurs appréhensions, concernant la place privilégié des Etats-Unis, au niveau de la consolidation des relations privilégiées entre les deux pays, loin des interférences du lobbying des dirigeants du mouvement islamiste Ennahdha qui ne sont qu’en train de ternir l’image de « leur pays » qui les a accueillis à bras-ouverts, après la Révolution, en leur accordant une place privilégié dans la gestion de ses affaires et dont ils ont fait mauvais usage.
Malgré les aléas du moment, la Tunisie reste un électron important dans toutes les politiques mondiales, mais pour ses dirigeants, il est important d’exploiter les atouts dont le pays dispose, afin de ne pas perdre le prestige dont il jouit auprès de ses partenaires.