TUNIS – UNIVERSNEWS – La Tunisie participe à l’assemblée annuelle du Groupe de la Banque Mondiale à Marrakech, au Maroc. La délégation tunisienne se compose du ministre de l’Économie et du Développement, Samir Saïed et du gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie, Marouane El Abassi qui auront l’occasion de s’entretenir, avec la directrice générale du Fonds Monétaire International (FMI), Kristalina Georgieva, .Les travaux des Assemblées annuelles BM/FMI ont débuté, lundi à Marrakech, avec la participation de l’élite économique et financière mondiale pour débattre des grands enjeux liés notamment aux politiques de financement, à la croissance économique et au changement climatique.
Pour certains analystes, la Tunisie ne désespère pas d’obtenir le prêt qui pourrait lui ouvrir les portes du marché financier international, au moindre coût, surtout avec la mobilisation européenne à cette fin. Toutefois, les « griefs » américains demeurent un obstacle majeur, pour atteindre cet objectif et, malheureusement, il semble que l’examen de cette question ne figure pas, jusqu’à nouvel ordre, sur la table de l’ordre du jour de ces assises d’automne.
Ce rendez-vous incontournable, qui réunit les ministres des Finances et les gouverneurs des Banques centrales de 190 pays, constitue également l’occasion de faire entendre la voix de l’Afrique et des pays du Sud. Le gotha financier et bancaire mondial aura ainsi l’opportunité de mieux aborder, approcher et soulever les problèmes et challenges que les pays du Sud se doivent de relever, particulièrement ceux de l’Afrique.
Marrakech vibrera donc, une semaine durant, au rythme de réunions auxquelles prendront part plus de 12.000 participants venus des quatre coins du monde, dont environ 4.500 représentants des 190 délégations officielles conduites par les ministres des Finances et les gouverneurs des Banques centrales. Au menu de ces Assemblées annuelles BM/FMI, figurent notamment la présentation des rapports portant sur les perspectives de l’économie mondiale ainsi que des side-events pour discuter de plusieurs questions relatives notamment à la crise énergétique, aux défis climatiques, à la migration, à la coopération internationale, à la relance post-Covid et à la fragmentation politique et économique au niveau mondial.