
- M. Néji Ghandri : « Le bancaire qui doit jouer pleinement son rôle de catalyseur, de développeur de technologie avancée et d’accompagnateur sur le plan technique »
- Amen Bank un partenaire actif dans la transition énergétique, depuis une quinzaine d’années… cherche, toujours, des solutions avantageuses
- Un partenaire de référence, pour toutes les entreprises qui s’engagent dans une trajectoire de la transition énergétique
Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – Conscient de l’importance stratégique de la transition énergétique et des défis qu’elle impose, Ame Bank, la banque qui a choisi pour slogan de référence pour l’accompagnement de l’entreprise tunisienne, dans ce domaine et d’autres encore, a organisé une demi-journée de sensibilisation, pour donner la preuve de son engagement à réussir le pari, dans ce secteur, en vue de servir le pays, présenter ses performances, ainsi que les opportunités de financement qu’elle peut offrir, à ce propos.
M/ Néji Ghandri, président du directoire d’AMEN BANK, a fait un état des lieux exhaustif, dans son allocution introduisant la réflexion et le débat autour de la transition énergétique et l’engagement de la banque. Il a expliqué que le souhait des organisateurs est que cet événement soit marquant, partant du rôle que « nous, AMEN Bank, sommes en train de jouer dans ce chantier national ». Il a expliqué que la Tunisie traverse, aujourd’hui, une période décisive, faisant face à des défis énergétiques majeurs, un déficit structurel qui dépasse les neuf milliards de dinars et une dépendance excessive au gaz naturel importé d’Algérie ».
Face à cette réalité, a-t-il expliqué, la transition énergétique n’est plus une option, mais une nécessité, surtout que l’énergie commence à peser lourdement sur les charges d’exploitation de nos entreprises, ce qui impose de trouver des mécanismes pour améliorer leur compétitivité et leur rentabilité, notamment dans un contexte difficile à l’échelle internationale.
Cela impose, a souligné Néji Ghandri, d’aider à atteindre un taux de 35% d’énergies renouvelables dans le mix énergétique et de 45% d’intensité carbone, à l’horizon 2030. Ces transformations ne peuvent réussir, a-t-il ajouté, qu’à travers la mobilisation collective, avec un Etat qui impulse une vision claire et, dans ce cadre, on ne peut que louer les efforts des autorités et du gouvernement qui ont préparé tout le cadre règlementaire, ce qui est un pas important et essentiel sur la voie de la facilitation de cette transition. A cela s’ajoutent des entreprises qui veulent investir et développer ce système et un secteur bancaire qui doit jouer pleinement son rôle de catalyseur, de développeur de technologie avancée et d’accompagnateur sur le plan technique, de mise en place de modalités pratiques.
Les divers panels de cette manifestation vont discuter des solutions proposées par Amen Bank, les facilités qu’elle peut accorder aux investisseurs, « sur la base de notre conviction qu’il faut oser et passer à la vitesse supérieure, afin de permettre de rattraper le retard et de se rattraper, non seulement au niveau du photovoltaïque, mais, aussi, au niveau de l’éolien et du processus d’industrialisation, pour être plus efficaces sur le plan énergie », a poursuivi le président du directoire de la Banque.
Il a rappelé, dans ce sens, qu’Amen Bank est un partenaire actif dans la transition énergétique, depuis une quinzaine d’années… et elle cherche, toujours, des solutions avantageuses, pour aider les petites et moyennes entreprises, ajoutant que Amen Bank a lancé 23 projets dans les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique, de même qu’elle a mobilisé plus de 100 millions de dinars, aussi bien au profit des grandes entreprises et des PME… un engagement qui témoigne de la vitalité du secteur, mais, aussi de la volonté d’Amen Bank, de jouer un rôle moteur et impulsif dans la décarbonation. « Notre ambition est claire, c’est d’être un partenaire de référence, pour toutes les entreprises qui s’engagent dans une trajectoire, tout en donnant la priorité énergétique. Nous devons accélérer notre transition énergétique et passer à un mix au-delà des 30% », a-t-il conclu.