Dans un post rendu public sur sa page officielle Facebook, tard dans la soirée d’hier lundi 1er juin 2020, l’avocat Abdennaceur Aouini s’est adressé au ministre de l’Intérieur pour présenter les péripéties ayant entouré l’arrestation du sécuritaire et syndicaliste, Walid Zarrouk. En voici l’essentiel de la teneur de post :
«Un groupe d’éléments en tenue civile du directeur de la police judiciaire, Abdelkader Farhat, ayant des antécédents judiciaires et condamné par un jugement définitif à 4 ans de prison, ont procédé de l’encerclement de mon domicile sis à Ennasr 2 par le biais de 2 voitures avant d’appeler Walid Zarrouk qui se trouvait chez moi. Et dès que j’ai ouvert la porte, une dizaine de personnes se sont ruées sur la porte avant de le kidnapper et le traîner sur les escaliers tout en l’insultant
Et lorsque j’ai tenté de les en dissuader et leur ai demandé l’ordre prouvant qu’il fait l’objet de recherches car je suis son avocat, ils m’ont répondu qu’ils n’en ont pas tout en me poussant violemment. Et d’ajouter qu’ils avaient des directives verbales de la part du procureur de la République et du directeur général de la sécurité nationale.
Puis, ils l’ont menotté et placé dans l’une des deux voitures sur place, et ce vers 22h30, au vu et au su de tous les voisions et des présentes sur les lieux… »
A noter que quelques heures auparavant, Walid Zarrouk a publié un statut sur sa page Facebook affirmant qu’un syndicaliste, avec qui il était en litige lui faisait attribuer « une page Facebook d’un syndicat sécuritaire qui procédait à des actes de règlement de comptes… » ».
Walid Zarrouk faisant savoir, déjà dans ce statut, que « des ordres étaient donnés pour l’arrêter alors qu’aucune convocation personnelle ne lui était parvenue ».
N.H