TUNIS – UNIVERSNEWS – Les Assises de Bretton Woods ou Réunions du printemps de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI) se dérouleront du 10 au 16 avril 2023. Ils doivent constituer la dernière chance pour voir plus clair dans le cas de la Tunisie qui tarde à obtenir un accord autour de son misérable prêt.
Au moment où tous ses partenaires prédisent une chute imminente, la Tunisie continue à naviguer à vue, dans un maelstrom qui a l’allure d’un bourbier dont on ne sait comment s’en tirer.
Le flou total entoure les négociations de la Tunisie et le FMI qui sont cahoteuses, et on s’attend à ce qui le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), Marouane Abassi, et le ministre de l’économie et la planification, Samir Saïed, qui participent pas aux Réunions du printemps 2023 de la BM et du FMI qui se déroulent à Washington démêlent l’écheveau et arrivent à insérer la Tunisie, dans le programme des réunions du Conseil d’administration de l’instance financière internationale.
Ces derniers jours, la France et l’Italie, en plus de l’Union européenne et d’autres partenaires traditionnels ont apporté leur soutien à la Tunisie et mis la pression sur le FMI pour qu’il daigne, enfin, accorder le crédit… mais, leurs objectifs sont clairs et leur « aide » n’est qu’une façade de leurs préoccupations face à l’arrivée massive en Europe de migrants clandestins.
En parallèle, le flou demeure entier autour de la volonté de la Tunisie d’obtenir ce crédit, avec le président de la République Kaïs Saïed qui ne cesse de marteler qu’on ne doit compter que sur nos propres moyens.
Par ailleurs, les assemblées des institutions de Bretton Woods seront l’occasion de réunir des acteurs d’horizons divers, dont des dirigeants des secteurs public et privé, des gouverneurs de banques centrales, des ministres, des parlementaires, des représentants d’organisations de la société civile et des experts issus des milieux universitaires autour des grands dossiers mondiaux.
Il est certain que le gotha mondial de la politique, de la finance et de l’économie va avoir du pain sur la planche, avec les multiples crises qui sévissent à travers le monde, notamment, la dernière qui a été marquée par la faillite de trois banques américaines et qui avait failli emporter le « Crédit suisse »