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Seuls 2 précédents black-out avaient eu lieu ; durant tout le 21eme siècle… et aucun n’avait duré autant??!!!
Les coupures générales du courant électrique en Tunisie ne sont pas courantes, toutefois, celles qui avaient eu lieu ont laissé des traces auprès de Tunisiens. Deux précédents black-out avaient eu lieu, durant le 21ème siècle, avant celui de la nuit du mardi à mercredi, et les explications données n’étaient pas de nature à aider à comprendre ce qui s’était passé, exactement.
En 2002, les Tunisiens n’avaient pas eu la possibilité de suivre la finale de la Coupe du monde dans son intégralité, ce dimanche 30 juin, en raison d’une panne d’électricité. Alors que la rencontre entre le Brésil et l’Allemagne débutait à 12 heures (heure locale), la coupure est intervenue à 12 h 4 mn dans le pays.
Des Tunisiens sont allés, même, à porter plainte contre la Société nationale d’électricité et de gaz (STEG) accusée de les avoir privés d’une partie de la finale de la Coupe du monde 2002. Cette plainte, la première du genre en Tunisie, a été déposée par un groupe de six abonnés de Sfax (sud) demandant réparation du « préjudice moral » causé par la coupure. Le défunt président tunisien Zine El Abidine ben Ali avait, alors, ordonné la création d’une commission d’enquête chargée d’examiner les causes de la coupure intervenue à la fin de la première mi-temps et touchant l’ensemble du pays. La presse privée continuait cependant de se faire l’écho de la grogne suscitée par cette coupure, exceptionnelle en Tunisie, et dont l’impact, amplifié par la frustration de manquer la finale, a alimenté des rumeurs quant à ses origines. Sceptiques, certains journaux ont battu en brèche les arguments avancés par la STEG, pour qui la panne était due à une consommation élevée d’électricité. La coupure était intervenue dimanche 30 juin alors que l’économie était au ralenti et elle ne pourrait s’expliquer par une surconsommation due à une utilisation intensive des climatiseurs et des téléviseurs, ont-ils avancé.
Une autre panne du courant électrique était survenue, aussi, dimanche 31 août 2014, à 17h 30, ce qui a provoqué une coupure générale, ayant touché toutes les régions de la république pendant une heure et même plus. Cette défaillance serait due à un court-circuit au niveau des lignes de haute tension, selon Rachid Ben Dali, alors PDG de la STEG. Il avait exclu que cette coupure soit préméditée, indiquant qu’il s’agit d’un problème purement technique.
Cette fois-ci, la panne a duré longtemps, près de cinq heures dans certaines régions, ce qui implique que si cette panne technique a nécessité des interventions durant autant de temps, c’est qu’il y a quelque chose de grave… et qu’on n’est plus capables de la régler en moins de temps. Même les explications données par le ministre, le P-D.G. de la STEG et son porte-parole, semblent n’avoir d’autre objectif que de noyer le poisson… sans aucun égard pour les dégâts ayant pu être commis auprès des industriels, des ménages et, surtout, dans les services hospitaliers où l’électricité est le nerf de toutes les interventions. Sans parler, aussi, des réseaux informatiques… et on en passe !!!
Ainsi y aura-t-il un avant et un après 20 septembre 2023… avec le cas qu’on peut faire de la vie quotidienne du citoyen, des entreprises et d’autres services vitaux, dans un pays où on continue à vivre avec des paroles vides de sens, des promesses qui ne sont pas tenues… et la politique de « ce n’est pas ma faute… c’est celle de l’autre », avec une communication qui est loin de refléter le respect qu’on doit au citoyen et au peuple, en général ???!