TUNIS – UNIVERSNEWS – Seule richesse naturelle de la Tunisie, le phosphate est en panne, depuis que la satanique « révolution » a stoppé la production et mis la Tunisie sur les genoux. Des pertes astronomiques, alors que la Tunisie souffre le martyre… des entreprises florissantes, dans le passé (CPG, GCT et SNCFT, notamment) sont dans la mouise, alors qu’un groupe de malfrats qui se font les défenseurs des droits des habitants des zones de production –pas plus d’une cinquante, au pire- font la loi, pour servir les intérêts d’on ne sait quelles parties.
Il y a, aussi, ces sociétés de transport de phosphate par camions qui constituent des repaires d’une mafia… et pourtant, on continue de ménager ce beau monde et personne ne remue le petit doigt, pour trouver une solution à ce problème !!!
Les pertes de certaines entreprises –surtout publiques- qui bénéficiaient de cette manne s’est dégradée d’une manière des plus alarmantes. La CPG (Compagnie des phosphates de Gafsa) qui était le fleuron du secteur, avec des bénéfices de milliers de milliards de dinars n’arrive plus à payer les salaires de ses employés. C’est le cas, aussi, pour le GCT (Groupe chimique tunisien) qui fournissait les engrais chimiques –que la Tunisie importe, actuellement, à coups de devises sonnantes et trébuchantes- et autres produits phosphatés, alors qu’elle les exportait, dans le passé.
Il faut compter, aussi, la Société tuniso-indienne d’engrais (TIFERT) dont le sort est une honte pour le pays et qui se débat pour survivre, malgré les aléas, mais, aussi, et surtout la SNCFT (Société nationale des chemins de fer tunisiens) qui s’est engagée dans des investissements monstres, pour pouvoir servir de la meilleure manière, le transport du phosphate.
Le secrétaire général démissionnaire du syndicat de la SNCFT, Khémaies Sakr, a déclaré que la suspension de la ligne 13 de transport du phosphate de Gafsa, à cause des grèves anarchiques, a causé des pertes d’environ 120 mille dinars par jour.
Il a indiqué que la société a acheté 20 wagons des USA, pour doubler l’activité sur cette ligne. Or seuls six wagons ont été utilisés, en raison des grèves.
Y a-t-il pire crime contre la Tunisie, sa stabilité, sa sécurité, son intégrité et sa souveraineté… des sociétés en débandade, des employés qui n’arrivent plus à percevoir leurs salaires et une richesse dilapidée, alors que les prix du phosphate sont au sommet… Rien de mieux pour appauvrir un pays !!!
F.S.