Boulangeries: Le ministère du Commerce sera-t-il à la hauteur de sa mission??!
TUNIS – UNIVERSNEWS – Dans le domaine politique, il ne suffit pas de vouloir… parce que le plus important de mettre en exécution les décisions qui sont prises, afin de limiter la hausse vertigineuses des prix et de garantir les moyens de subsistance du Tunisien.
Le ministère du Commerce a habitué les citoyens aux décisions qui ne sont, jamais, appliquées… notamment, après la question des bananes et des pommes dont les prix ont été fixés à 5 dinars, alors qu’ils atteignent, aujourd’hui, les 20 dinars, sans que ce pauvre ministère qui a pris des mesures au pied-levé, sans tenir compte des coûts de l’importation et de la commercialisation !!!
Aujourd’hui, la question du pain quotidien du citoyen et le jeu des boulangeries préoccupent les Tunisiens et le président de la République, ce qui nécessite de remettre de l’ordre dans la maison, avec l’espoir que ce ministère du Commerce adhère aux mesures.
Le ministre de l’Intérieur, Kamal Fékih, et la ministre du Commerce et du Développement des exportations, Mme Kalthoum ben Rajab, ont présidé une séance de travail au siège du ministère, en présence de plusieurs hauts fonctionnaires des deux ministères.
La séance a porté sur l’élaboration d’un plan d’action conjoint entre le Ministère de l’Intérieur et le Ministère du Commerce et du Développement des Exportations pour le suivi des boulangeries, minoteries et circuits de distribution, niveau central et régional, où les différentes causes de perturbations du pain et de certaines denrées alimentaires ont été étudiées.
La réunion a permis de décider la création d’une salle des opérations conjointes pour un suivi en temps réel.
Les deux ministres ont souligné la nécessité de davantage de coordination durant cette période, la mise à disposition de toutes les capacités matérielles et humaines, et l’accompagnement des agents dans l’exercice de leurs fonctions, insistant sur la nécessité de traiter tout ce qui affecterait la sécurité alimentaire de notre pays.
Espérons que ce ne sera pas, comme d’habitude, des vœux pieux et que le ministère du Commerce qui avait été très longtemps entre les mains du mouvement islamiste Ennahdha puisse trouver des compétences et les moyens pour juguler ce fléau.