TUNIS – UNIVERSNEWS (Education) – Entre des engagements du ministère de l’Education qui n’ont pas été honorés et des « éducateurs » qui ne cessent de prendre les écoliers en otage… l’enseignement n’est pas sorti de l’auberge, en Tunisie. Les fédérations générales de l’enseignement de base et du secondaire ont observé mercredi matin un sit-in devant le siège du ministère de l’éducation à Tunis pour revendiquer l’augmentation salariale, l’activation des accords conclus avec la partie syndicale et l’annulation de l’emploi précaire.
Les protestataires ont également appelé le ministère de l’éducation à résoudre les problématiques liées à l’infrastructure scolaire et le manque du personnel enseignant notamment, à l’approche de la rentrée scolaire 2024-2025, surtout qu’on a fait état de la vacance de pas moins de 7500 postes.
Le secrétaire général de la fédération de l’enseignement secondaire Mohamed Essafi a indiqué que « ce mouvement a été organisé en application des décisions prises par la commission administrative tenue le 11 aout dernier, qui portent également sur une série de mouvements de protestation ayant démarré le 26 aout dernier ».
Il a relevé que la fédération poursuivra ses actions en faveur de la défense de ses adhérents et de la reprise des négociations sociales aux fins de mettre en œuvre les accords conclus avec le ministère de l’éducation et les procès-verbaux des réunions signés entre le ministère de tutelle et la partie syndicale à partir de 2019 jusqu’au mois d’avril 2024.
Il a précisé qu’un contact a été établi avec le nouveau ministre de l’Education et les cadres du ministère, qui selon lui, augure « d’un nouveau souffle salutaire » entre la partie syndicale et administrative.