On la surnomme la « Grande Muette » en allusion à sa qualité de discrétion et d’efficacité. C’est ce qu’on pourrait en cette ère de technologies modernes où tout vibre et avance à la vitesse de son sans faire de bruit, l’essentiel et la priorité étant donnés à l’action.
Vous l’avez sûrement deviné, il s’agit de notre Armée nationale qui prouve, de jour en jour, qu’elle constitue un pilier de la dynamique nationale et de la réussite de l’œuvre de développement durable et globale de la Tunisie.
Et c’est ce qui s’applique, désormais, à merveille à l’institution militaire qui a vibré à l’unisson en cette circonstance douloureuse que vient de traverser la patrie avec le décès du président de la République Mohamed Béji Caïd Essebsi.
En effet, tel un métronome l’Armée nationale a mis au point une organisation exceptionnelle, et en un temps record de quarante-huit heures seulement, des obsèques nationales du président de la République.
Des obsèques nationales, grandioses et populaires où nos militaires ont veillé au grain avec grande minutie et sans le moindre couac, alliant la discipline et la rigueur à l’humanisme et à la souplesse démontrant, si besoin, sa compréhension et sa flexibilité au vu de la délicatesse du moment et la grande émotion qui s’était emparée de toutes les franges du peuple tunisien.
La Grande Muette a donné le ton sans faire le moindre son en mettant en relief la symbiose et la complicité avec la population civile lors de ces funérailles qui ont rapproché encore plus les deux parties.
Et comme il est de coutume, il y a toujours des hommes qui s’illustrent en de pareilles circonstances. Et dans le cas d’espèce, c’est le ministre de la Défense nationale Abdelkrim Zbidi qui a été au four et au moulin, notamment depuis l’admission du chef de l’Etat à l’Hôpital militaire de Tunis et les soins qui lui avaient été prodigués par des compétences médicales tunisiennes.
Il faut dire que le ministre de la Défense nationale s’est montré, spécialement en cette récente époque, le plus fidèle des fidèles au président de la République jusqu’au dernier moment de sa vie, voire jusqu’à son inhumationgrâce à une coordination et une synchronisation des plus exemplaires avec les officiers et cadres de l’Armée nationale, cette Muette qui sans parler, sait agir au servie de la patrie, de l’Etat et du peuple.
La Rédaction