
Cette image de la Tunisie… qu’on veut offrir à nos visiteurs!!!
TUNIS – UNIVERSNEWS – Le populisme est payant, en politique… mais, il est un désastre pour l’économie et les finances du pays et, même, en faisant payer les riches des impôts et des taxes de toutes sortes, on n’arrivera jamais à compenser le mal qu’on est en train de faire au pays, en fermant les yeux sur le laisser-aller et en faisant preuve de nonchalance, face à ceux qui ont un esprit destructeur et qui ne pensent qu’à leur intérêt personnel.
La situation empire de jour en jour, alors qu’il fallait agir radicalement contre les étalages anarchiques, l’hygiène des villes tunisiennes devenue lamentable et, en particulier, les hordes de chiens errants devenus des dangers publics au quotidien, en plus du chaos qui règne au niveau de la circulation automobile.
Comme l’a, toujours, répété notre vénéré président de la République ne doit pas être, uniquement, sécuritaire, parce que, à force d’exactions et de répression, il y a le risque d’exaspérer le citoyens… avec des dérapages incontrôlés des forces sécuritaires, comme cela a, avait été toujours le cas chez nous.
La saison touristique bat son plein et on se demande quelle image on veut présenter aux visiteurs de la Tunisie, afin de les fidéliser et qu’ils reviennent, parce que c’est le plus important. Faire venir des touristes est très bénéfique et il faut exploiter ce facteur de la meilleure manière possible… et, surtout, bannir la « ghettoïsation » qui consiste à cloitrer ces visiteurs dans les hôtels et leur refuser un environnement viable et attrayant.
Mais, comment peut-on faire mieux avec ces étalages anarchiques –pour ne pas dire sauvages- dans tous les centres villes des grandes et, même petites agglomérations du pays… avec, aussi, une hygiène qui laisse trop à désirer, avec des rues aussi sale qu’elles le sont, actuellement ?
Un ami a écrit dans un post sur sa page Facebook : « Le centre-ville (de la capitale) est entre les mains de l’économie informelle. C’est l’anarchie, on ne peut plus marcher sans se heurter aux différents étalages anarchiques: partant de la Place Barcelone jusqu’à la Rue El Jazira. La friperie a eu son droit et s’est installée à la Place Barcelone. Où va-t-on ainsi ? Est-ce le visage qu’on veut donner à la capitale du pays ??? Dommage ! »
Réveillons-nous, donc, avant que cela soit trop tard et que tous ces phénomènes deviennent irréversibles !!!
Faouzi SNOUSSI