TUNIS – UNIVERSNEWS (Justice) – Ils croyaient qu’ils pouvaient tout se permettre…Ils ont tout fait, pour détruire tout ce qui avait été bâti en Tunisie… mais, en fin de compte, ils doivent répondre de leurs forfaits devant la justice, parce qu’ils avaient trop préjugé de leur force et des forces occultes qui cherchent à saper le pays.
Le parquet spécialisé dans les affaires de terrorisme près la Cour d’appel de Tunis a décidé, jeudi, de renvoyer 21 accusés, dont des hommes politiques, d’anciens ministres, des sécuritaires et d’anciens députés, devant la chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme près le Tribunal de première instance de Tunis pour des crimes à caractère terroriste, a annoncé Habib Torkhani, porte-parole de la Cour d’appel de Tunis.
Il a indiqué que parmi ces personnes figurent Rached Ghannouchi, ancien président du parlement et président du mouvement Ennahdha (arrêté dans plusieurs affaires) et Youssef Chahed, ancien chef du gouvernement (en fuite).
Selon le porte-parole, parmi les accusés figurent, aussi, Kamel Bédoui, Mohamed Rayen Hamzaoui, Abdelkrim Labidi, Habib Ellouz, Fethi Beldi, Mehrez Zouari, Mouadh Kheriji (Fils de Rached Ghannouchi), Nadia Akacha (Ancienne conseillère à la présidence de la République, Kamel Guizani, Lotfi Zitoun, Maher Zid, Mustapha Kheder, Adel Daâdaâ et Rafik Bouchlaka (ancien ministre des Affaires étrangères).
Il a également été décidé de rejeter les demandes de libération formulées par les accusés arrêtés dans le cadre de cette affaire, a-t-il précisé.
En septembre 2023, des mandats d’amener internationaux ont été émis à l’encontre de 12 personnes dont Youssef Chahed, ancien chef du gouvernement, Nadia Akacha, ex-directrice du cabinet présidentiel, Mouadh Kheriji, fils de Rached Ghannouchi, Kamel Guizani, Mustapha Kheder, Maher Zid et Lotfi Zitoun, dirigeant au mouvement Ennahdha et ancien ministre.