TUNIS – UNIVERSNEWS – Le collectif de défense de Chaïma Aïssa a annoncé que la dirigeante du Front de salut national comparaitra, mardi prochain (le 14 novembre 2023), devant la chambre criminelle près le Tribunal militaire permanent de première instance de Tunis.
Dans un communiqué publié dimanche, le collectif de défense a indiqué que Chaïma Aïssa est accusée d’ »offense à la personne du président de la République », « incitation des militaires à la désobéissance » et « propagation de rumeurs menaçant la sûreté publique » sur fond de déclarations accordées à une chaine radiophonique.
Chaïma Aïssa, membre du Front de salut national, a comparu le 19 janvier 2023 devant la sous-direction des affaires criminelles de la Garde nationale de Ben Arous à la suite de déclarations accordées à une chaine de radio le 22 décembre 2022 et le 3e juge d’instruction près le Tribunal militaire permanent de Tunis avait décidé, dès lors, de la maintenir en liberté.
Le 22 février 2023, elle a été arrêtée et accusée de « complot contre la sûreté de l’Etat » et avait été détenue pendant plus de quatre mois, puis libérée le 13 juillet dernier. Elle n’a, cependant, ni le droit de voyager ni le droit d’ »apparaître dans les espaces publics ».