TUNIS – UNIVERSNEWS – Une solution d’urgence est nécessaire, pour mettre fin au phénomène des chiens errants dans le pays qui devient un danger récurrent, pour la santé des citoyens et leur sécurité, aussi. Ils sont partout, menaçants et tous crocs dehors, lors du passage des écoliers, surtout, mais, aussi, des automobilistes… et ceux qui perturbent leur quiétude.
On n’a jamais vu, auparavant, une telle prolifération de ces chiens errants qui se rassemblent, surtout, auprès des conteneurs des déchets ménagers, à la recherche de quoi se nourrir. Mais, le problème majeur est qu’ils se déplacent, aujourd’hui en hordes ce qui oblige, souvent, les passants à s’armer de pierres et de faire preuve d’une grande attention, pour ne pas être, au moins, poursuivis… si ce n’est pour ne pas se laisser mordre, par cette faune qui délimite son territoire et où les femelles donnent naissance à d’autres hordes qui vont sillonner les rues.
Il ne suffit pas que de parler de vaccination, parce que personne ne peut oser s’approcher de ces chiens errants et, par conséquent, ils peuvent porter de nombreuses maladies, sans qu’on ne puisse rien faire. Et, c’est aux services municipaux d’agir, afin de mettre fin à ce fléau qui empoisonne la vie des citoyens.
Dans une initiative louable, le ministère de l’Agriculture vient d’annoncer le démarrage de la campagne nationale de vaccination contre la rage dans les différents gouvernorats du pays. La vaccination, qui est obligatoire et gratuite, se poursuivra jusqu’au mois de janvier 2024. Le ministère précise dans un communiqué rendu public jeudi, que la campagne de vaccination concerne les chiens et chats, et elle sera assurée par des équipes de travail qui se déplaceront dans les différentes régions du pays. En raison de la situation sanitaire délicate et le danger que représente la rage pour la santé de l’être humain et de l’animal, le ministère appelle les citoyens à contribuer à la réussite de cette campagne et à faciliter la mission des équipes de travail. Selon les statistiques du ministère de la santé, le nombre des cas attaqués par des animaux suspects a augmenté de 30mille cas en 2010 à près de 42 mille cas en 2022. 31pc des cas enregistrés sont perpétrés par des chiens errants, a encore noté la même source.
Le plus important, actuellement, est de traiter le problème à la base, parce que personne ne peut amener un chien ou un chat errant à la vaccination… le danger guette à chaque coin de rue… et cela n’arrive pas, seulement, aux autres !!!