Ce lundi 8 novembre marque la levée officielle du « travel ban » imposé par Donald Trump au début de 2020. Très critiquée mais maintenue très longtemps par son successeur, Joe Biden, la mesure était devenue le symbole des bouleversements provoqués par la pandémie.
Selon l’AFP, il était possible d’aller des États-Unis vers l’Europe depuis l’été dernier, mais les étrangers installés sur le sol américain et détenteurs de certains visas n’avaient aucune garantie de pouvoir retourner chez eux. Pour faire face à l’afflux de demandes, les compagnies aériennes ont augmenté le nombre de vols transatlantiques.
Plus d’une trentaine de pays sont concernés par la levée du « travel ban ». Mais l’entrée ne sera pas totalement libre, et les autorités américaines entendent surveiller le statut vaccinal des voyageurs, en même temps qu’elles continueront d’exiger des tests Covid négatifs.
Pour les voyageurs arrivant par les airs, les États-Unis demanderont à partir de ce lundi, en plus d’une preuve de vaccination et d’un test dans les trois jours avant le départ, la mise en place par les compagnies aériennes d’un système de suivi des contacts. Pour la voie terrestre, la levée des restrictions se fera en deux temps.
Dès lundi, pourront traverser la frontière du Canada ou du Mexique les personnes venant pour des raisons jugées non essentielles, par exemple familiales ou touristiques, à condition d’être vaccinées. Les personnes venant pour des motifs impérieux, par exemple les chauffeurs routiers, en seront dispensées.
À partir de janvier, l’obligation vaccinale vaudra pour tous les visiteurs franchissant les frontières terrestres, quel que soit leur motif d’entrée. Les autorités sanitaires américaines ont indiqué que tous les vaccins approuvés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) seraient acceptés.