TUNIS – UNIVERSNEWS – Les habitants de la cité de l’AFH de Nabeul ont exprimé leur ras-le-bol, à cause de l’augmentation du nombre des sangliers dans leur cité. Une horde de sangliers a été vue vendredi soir. Ce n’est pas la première fois que des sangliers font leur apparition dans ce quartier. Il arrive de plus en plus souvent que cet animal sorte du bois et se rapproche des habitations pour y chercher à manger. Il mange n’importe quoi. Il absorbe de la terre en forte quantité car il y trouve des oligo-éléments et des sels minéraux indispensables à son organisme. Durant ses intenses activités nocturnes, il parcourt des dizaines de kilomètres dans la forêt et quitte souvent les zones boisées pour traverser les espaces de cultures et de prairies. Opportuniste et omnivore, tout lui semble bon : fruits, racines, rongeurs, maïs, oiseaux.
Il est vrai que le recul des espaces naturels, l’augmentation des quantités de déchets produites dans cette cité peuplée et le gaspillage alimentaire qui offre aux nuisibles une nourriture abondante attirent les sangliers. Lotfi Bettaieb, un habitant, a remarqué la présence d’un troupeau de sangliers s’alimentant des les ordures jetées à même le sol dans ce quartier. Des vidéos circulent sur les réseaux sociaux où l’on voit sept bêtes venues des campagnes environnantes à la recherche de leur nourriture. Les réactions ne se sont pas fait attendre.
La plupart des internautes ont témoigné de leur étonnement. Ces sangliers s’adaptent très facilement aux zones densément peuplées, où ils trouvent gîte et couvert sans être ennuyés. La nuit, ils se nourrissent dans les poubelles. Le jour, ils se rendent en bordure de lotissement ou de zones commerciales où il existe des friches où ils pourront se cacher. Cette année, justement, l’eau et la nourriture ont manqué dans les zones naturelles. Les sangliers se sont alors approchés des habitations pour tenter de trouver à manger. L’animal est friand des racines. Mais les poubelles l’attirent aussi. Comme toutes celles situées dans les quartiers périphériques de la ville, proches des zones. Cet animal pose actuellement des problèmes aux habitants d’Ennasr aux portes des bâtiments et des maisons. Faut-il penser à mettre en place des battues administratives pour endiguer ce fléau ???
M.S.