TUNIS – UNIVERSNEWS – Le premier juge d’instruction du 2ème bureau du Tribunal de Première Instance de Sousse 2 a décidé aujourd’hui, lundi 19 juin 2023, de clore les recherches liées à ce qui est connu dans les médias comme l’affaire Instalingo, après avoir achevé les investigations au niveau des procédures et du fonds de l’affaire. Il a décidé de suspendre les plaintes contre certaines personnes dont une journaliste concernée par l’enquête, et de transférer d’autres, devant la chambre d’accusation, en liberté ou en détention.
Le nombre de personnes impliquées dans l’enquête dans l’affaire Instalingo s’élève à 51 accusés, dont 12 sont incarcérés, et les autres en liberté ou en fuite. Des mandats d’amener internationaux ont également été émis contre 8 accusés.
Le ministère public a accusé les prévenus d’avoir commis des délits liés au blanchiment d’argent, dans le cadre d’alliances et en exploitant les facilités qu’ils avaient par les caractéristiques de leurs emplois, de l’activité professionnelle et sociale, et l’agression destinée à modifier la structure de l’État et à contraindre la population s’attaquer les uns les autres et attiser l’émeute, le meurtre et le pillage sur le territoire tunisien. D’autres chefs d’accusation ont été portés contre eux, notamment et commettre des monstruosités contre le président de la République et l’atteinte à la sécurité extérieure de l’Etat, en tentant de porter atteinte à l’intégrité du sol tunisien, conformément aux dispositions des articles 61, 67 et 72 du Code pénal et de l’article 94 de la loi n° 26 de 2015 du 7 août 2015 relatif à la lutte contre le terrorisme et à la prévention du blanchiment d’argent.