TUNIS – UNIVERSNEWS Depuis début Ramadhan, le président de la République s’est éclipsé de la scène politique, sans aucune information disponible sur les raisons de son absence pour pas moins de 11 jours, jusqu’à maintenant… et ce fut l’occasion pour certains – surtout ceux de la confrérie islamiste – pour distiller leur venin et tenter de semer le chaos dans le pays.
Le premier à avoir véhiculé cette « rumeur » de la maladie de Kaïs Saïed, faisant penser qu’il est son lit de mort, était le triste personnage Rafik Bouchlaka, gendre du gourou de la nébuleuse islamiste Rached Ghannouchi.
En fuite à l’étranger et se croyant imprenable, il avait fait son lobbying auprès de l’agence italienne Nova qui a voulu l’entendre, pour tisser son scénario et présenter le chef de l’Etat comme moribond. Le pire est que, à part certaines rumeurs qui circulent, les Tunisiens apprennent cette information de sources étrangères, comme l’agence italienne Nova ou la revue Mondafrique qui ont tiré la sonnette d’alarme et attiré l’attention sur la vacance du pouvoir, surtout que la dernière apparition de Kaïs Saïed remonte à la veille du premier jour de Ramadhan, lorsqu’il s’était rendu à la mosquée Ezzitouna, dans la capitale.
Certes, on ne peut pas blâmer cette âme malfaisante, puisque tout est bon pour lui pour dénigrer le nouveau régime tunisien, profitant de la faille que le président de la République a laissé, en refusant d’accorder à la communication la place qui lui sied.
Dans le même sens, le ministre de la Santé s’est caché dans son silence, face à la question concernant la situation du président de la République, ce qui équivaut, pratiquement, à une réponse, donnant plus de crédibilité à la rumeur colportée.
L’absence de l’information libre et convaincante cède la place… au règne de la rumeur et les pêcheurs en eau trouble n’ont pas manqué de l’exploiter à leur profit à bon escient, surtout qu’ils manient très bien la déformation de l’information et de l’intox.
Il est espéré que les pouvoirs publics méditent bien cette leçon, parce que la situation ne peut pas perdurer de cette manière, alors que nombreux sont les âmes de bonne volonté qui ne cherchent qu’à servir le pays, loin de toute allégeance et de tout favoritisme.
La Tunisie a besoin de ses enfants honnêtes et patriotes et il est du devoir des pouvoirs publics de compter sur eux, afin de couper la tête de cette pieuvre maléfique qui ne lâche pas prise et qui cherche à empoisonner le climat général dans le pays… même à coups de rumeurs et d’intox.
Il suffit de voir les rumeurs plein de poison et les réactions des « ennemis » politiques du chef de l’Etat… pour avoir une idée sur la haine qui les anime.
Aujourd’hui, il y a un avant et… après, cette rumeur pour tous… et sans le moindre exception !!!
MUSTAPHA MACHAT