
Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – La nouvelle loi sur les contrats de sous-traitance n’a pas manqué de créer une polémique au niveau de son utilité et sa finalité, avec certains analystes qui estiment que la loi adoptée récemment, avec tambour et trompettes, comprend beaucoup d’aléas, plutôt que de solutions, comme c’est le cas de l’activiste politique et avocat, Fathi Jamoussi. Ses critiques concernent de nombreux volets qui n’ont pas été pris en considération.
- La promotion de l’idée d’équité envers les travailleurs et les employeurs à travers cette loi est une idée fausse. Quiconque veut être juste envers les travailleurs du secteur privé doit œuvrer à augmenter leurs salaires en créant les conditions de création de richesse, en encourageant les institutions économiques à investir davantage et à faire des profits, ce qui permettra également de créer de nouvelles opportunités de recrutement et de réduire le taux de chômage.
- Il en va de même pour la sous-traitance dans le secteur public. Celui qui veut rendre justice aux travailleurs de ce secteur doit augmenter leurs salaires et le salaire minimum garanti chaque année, sans inonder davantage le trésor public ni emprunter davantage à l’étranger et au niveau national. Cela doit être réalisé en sauvant les institutions publiques de la faillite grâce à une bonne gouvernance et en les transformant en entreprises rentables.
- L’interdiction de la sous-traitance et des contrats de travail à durée déterminée est une innovation devenue propre à la Tunisie, contrairement aux autres pays du monde, y compris les pays les plus riches, en termes de prospérité et de justice sociale.
- Cette loi incarne une politique de déni et d’évasion. C’est aussi une façon pour l’État de se soustraire à ses obligations en transférant le fardeau de la responsabilité à d’autres, même si cela conduit à une aggravation de la crise financière et sociale dans les secteurs privé et public