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ENQUETE – Les masques, une affaire d’Etat !?

by Univers News
21 avril 2020 21:00
in Politique
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ENQUETE - Les masques, une affaire d’Etat !? | Univers News

  • Dangereuse rareté et spéculation autour des masques barrières : Non assistance à un peuple en danger !

  • Dénonçant une décision de l’Etat, Saïed jetterait la pierre à des supposés industriels fourbis en train de courir à la faillite générale.

Au départ, on nous disait qu’elles ne servaient à rien pour le grand public. Ensuite, ce « on » ; qui était formé par les autorités sanitaires françaises, l’exemple à (ne pas) suivre, certains journalistes et des « spécialistes », s’est mis à nous servir un autre discours : les bavettes empêcheraient les contaminés de contaminer les autres et basta. Puis, bas les masques !

La vérité « scientifique » officielle mute de nouveau. Dorénavant, il devient de notoriété biblique que les masques barrières protègent tout le monde de tout le monde. Un mal nécessaire pour parer au grand mal. Mais voilà, on nous disait que ce virus, à la couronne, était plus gros que les autres et qu’il suffisait d’un morceau de tissu devant la bouche pour contribuer à l’empêcher d’atteindre votre interlocuteur.

Est-ce toujours vrai comme vérité ? Peut-être bien, mais on peut faire beaucoup mieux. Et c’est ce qui semble avoir poussé les ministères de la Santé et de l’Industrie à concocter un cahier de charges réglementant la production des masques barrières.

Des masques barrières et des normes …anormales

Le 4 avril 2020, les ministères de la Santé et de l’Industrie ont ainsi constitué une commission commune afin d’établir un cahier des charges pour la confection des masques barrières. Etaient aussi présents à cette commission des représentants de la Fédération tunisienne du textile et de l’habillement.

Cette commission, publie un cahier des charges en 4 pages. On y parle d’un masque, un et un seul. Le masque. Voilà, pour l’essentiel, comment il est décrit, entre autres, à la page 2 du document :

« Il est composé au minimum  de trois couches :

-Une couche de polyester déperlant.

-Une couche intermédiaire en chaîne et trame serrée.

-Une couche interne en maille 100% coton de couleur blanche (s’il vous plaît).

-Ce masque devrait être lavable pendant 30minutes à 60°.

-Il devrait être vendu à 2,033dt, préciseront plus tard les autorités.

Et d’autres nombreuses conditions écrites dans un français technique et juridique inhabituels et sûrement, souvent, inaccessible à d’éventuels petits producteurs s’intéressant au marché.

Ainsi fait, ce masque devrait présenter une bonne respirabilité et une relative imperméabilité qui permettraient à l’air de circuler mais pas le virus.

La conformité à ces conditions devrait être d’abord vérifiée par le Centre Technique du Textile. Une fois fait, les masques devront être approuvés (contre 1000DT, paraît-il) par un comité technique du ministère de la Santé. Une fois réalisé, un communiqué conjoint du ministère de la Santé et de l’Industrie, daté du 11 avril, précise que les fabricants de ces masques devront les vendre, exclusivement, à la Pharmacie Centrale.

Tollé contre le masque

La publication de ce cahier des charges, a attiré les foudres de certains journalistes, des producteurs,  de certains observateurs, du président de la République (à propos du prix) et bien d’autres.

Voilà ce qu’on reproche, pour le plus gros, et ce qu’on rétorque à propos des conditions de fabrication du masque qui devrait protéger les Tunisiens du risque de la contagion :

-Les fabricants crient au scandale : D’après eux, il n’y a pas une seule façon, utilisant uniquement les tissus exigés par les autorités, pour fabriquer les masques barrières lavables. Ces producteurs soupçonnent même la commission qui  a élaboré ce cahier des charges, et spécialement les industriels qui y étaient présents, de l’avoir fait sur mesures pour certaines parties qui auraient même acheté tout le stock disponible des tissus qui le composent pour monopoliser l’offre.

Cette thèse est appuyée par Mohamed Ayadi, membre de l’Instance nationale de lutte contre la corruption INLUCC). « Les industriels, qu’on aurait dû uniquement consulter, n’avaient pas à être présents aux réunions de la commission. Ils sont ainsi juges et partie. Ils peuvent orienter ce cahier des charges selon leurs propres convenances et fixer le prix qui leur convient. » dit-il, dans l’émission de la chaine télévisuelle Al Hiwar Ettounsi du 17.4.2020, « Les Quatre Vérités » à la 6ème minute.

Et d’ajouter : « C’est pour cette raison qu’il y a une plainte en justice pour cause de soupçons de corruption concernant ce cahier des charges interministériel et nous pensons que ces soupçons sont légitimes d’autant plus que le ministre de l’Industrie a exprimé sa volonté d’allouer une commande de 2 millions de masques à un seul producteur, qui est aussi un député, chose qui est strictement interdite par la loi.

Et il n’y a pas que cela, on nous signale également que le tissu polyester imposé par le cahier des charges n’est lavable qu’à une température de 40° maximum et pas à 60° comme l’exige le même document» ajoute Monsieur Ayadi ! Effectivement, une courte consultation sur Google confirme cette dernière affirmation et assène un autre coup à la fiabilité de ce document officiel.

Il n’y a pas un seul masque, mais des dizaines de modèles de masques lavables et valables

C’est ce que pense Hassan Boufaden, qui n’est rien d’autre que le président de la Fédération tunisienne du textile et de l’habillement. Cette même Fédération qui a contribué à la réalisation du cahier des charges ne citant qu’un seul masque éligible à la commercialisation dans le pays ! M. Boufaden intervenait ainsi, par téléphone, à la même émission, pour clarifier les choses.

« Il y a plus de 180 combinaisons possibles et efficaces de différents autres tissus permettant la confection des masques barrières. C’est ce qui ressort des recommandations faites par l’AFNOR (Association représentant le noyau central du système français de normalisation).

Nous exhortons donc tout industriel disposant d’autres tissus que ceux cités dans le cahier des charges et qui se sent capable de réaliser un masque qui réponde aux critères de sécurité demandés, de présenter son prototype au CETTEX afin d’avoir son aval et de commercialiser son produit.

Si l’on a cité un seul exemple de réalisation de ce genre de masque dans le cahier des charges, c’est parce qu’on voulait préconiser un modèle économique, dont les composants sont tous disponibles en Tunisie et donc rapidement réalisable. Cela ne devrait pas exclure d’autres modèles aussi efficaces et économiques mais de composition différente. »

Cette précision venait aussi de la Fédération tunisienne du textile et de l’habillement, quand son directeur général, Néjib Karafi, est intervenu, le 14 avril, au micro de Hamza Belloumi au cours de l’émission « La Matinale » sur les ondes de Shems FM. Mais voilà, il n’y a aucune trace de ces précisions dans ledit cahier des charges. Plus tard, le ministère de l’Industrie, à la demande de la FTTH, aurait publié cette précision. Encore une brèche dans ce cahier des charges.

« Quant au prix fixé à 1,900dt HTVA pour le masque, c’est l’Etat qui l’a décidé par le biais de commissions réunissant les ministères du Commerce, de l’Industrie, des Finances, de la Santé et tous les observateurs. », précise aussi M. Boufaden. Encore une fois donc, Kaïs Saïed dénonce une décision que l’Etat, dont il est le chef, a prise, en croyant peut-être, jeter la pierre à des industriels fourbis alors que ces derniers sont en train de courir à la faillite générale.

C’est du moins ce qui ressort de l’intervention enflammée hier à Radio IFM de M. Nafaâ Ennaifer,  vice-président de la Fédération du textile, où il s’insurge contre la diabolisation des patrons et cette politique de confinement qui va conduire à la fermeture irrémédiable de centaines d’usines gonflant ainsi le rang des chômeurs et des misérables que le pouvoir prétend défendre. Mais, il y a encore plus dangereux, voire MORTEL !

Conseil de l’ordre des pharmaciens : non assistance à un peuple en danger ?

« L’un des plus importants tests exigés par les autorités n’est pas réalisable !». C’est ce que confie Jalel Abderrahmane, président de la Chambre nationale des laboratoires d’analyses au micro de Hamza Belloumi : « Aucun laboratoire, en Tunisie, ne peut vérifier le taux de pénétration des particules toléré par les masques que le CETTEX est supposé contrôler. Nous avons entendu dire qu’un laboratoire privé compte importer une machine qui pourrait le faire. Cela pourrait prendre plusieurs semaines. En attendant, l’utilisation de masques non contrôlés par l’Etat vaut mieux que l’absence d’utilisation de masques. »

Paroles prônées par un professionnel et pas n’importe qui : le représentant des laboratoires d’analyses. Il partage ainsi le même bon sens véhiculé par les consignes de l’OMS. Mais ce vieux «bon sens » n’est-il pas le personnage qui a, le plus, fait défaut à notre quotidien depuis plusieurs années ?

En donnant la parole aux professionnels de la distribution des masques, ceux par qui les bavettes arrivent ou disparaissent, voilà comment ils expliquent la dangereuse rareté et la spéculation qui tournent autour des masques barrières : « l’importation des bavettes fait actuellement défaut pour plusieurs raisons.

On est donc obligé de se rabattre sur la production locale. Chose qu’on a faite il y a quelques jours et on peut dire qu’on a été agréablement surpris par la qualité offerte. Mais, depuis un certain temps, on ne peut plus vendre les masques de protection tunisiens. Pour le malheur de tout le monde : pharmaciens, producteurs locaux et population.

Le Conseil de l’ordre des pharmaciens nous a, en effet, envoyé une note où il nous interdit de commercialiser les masques qui n’auraient pas eu l’aval de la Pharmacie centrale. Or, on est sûrs maintenant que cette autorité ne pourra pas le faire car le cahier des charges qu’elle devrait respecter est biaisé. Il est même attaqué en justice.

En attendant, c’est le désarroi. Les pharmacies demandent les bavettes parce que des millions de Tunisiens les cherchent. C’est une question de vie ou de mort pour eux. Quant à nous, nous savons où les trouver, nous pouvons les vendre à des prix très abordables en faisant tourner des usines tunisiennes qui ont depuis longtemps souffert de marasme et qu’est-ce qu’on fait à la place ? On attend que notre Conseil de l’ordre se manifeste en annulant cette note d’interdiction parce que les choses ont changé depuis le jour où il l’a promulguée. Mais, va savoir, peut-être que lui-même attend que l’Etat change ses consignes !»

Celui qui exprime ainsi sa colère et son amertume sur « l’état du pays » est un grossiste des produits pharmaceutiques. Un vieux de la vielle qui préfère garder l’anonymat. Même s’il est convaincu que le Conseil de l’ordre des pharmaciens finira par changer de position, c’est juste que le temps perdu risque d’être impardonnable. Espérons que cet optimisme l’emporte. Un espoir mitigé : ces derniers temps, les vents ont souvent soufflé dans le mauvais sens.

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