TUNIS – UNIVERSNEWS – .Maintenant, l’année scolaire est achevée, avec tous les dégâts commis de part et d’autre, entre le ministère de l’Education et la Fédération générale de l’enseignement de base qui fait, plutôt de la politique, au lieu de défendre les intérêts de ses affiliés… afin de satisfaire leurs revendications dans la mesure du possible et, peut-être, un peu plus.
Ce qui est risible, c’est que le syndicat a sonné la fin de l’année scolaire et appelé ses adhérents à partir en vacances… comme le stipule la loi !!! cette loi, les dirigeants syndicalistes s’en sont rappelée et ils pensent qu’ils peuvent aller profiter de la sinécure, en attendant la future rentrée scolaire, pour qu’ils reprennent en main leurs otages ces écoliers qui n’ont pas eu la joie de fêter leurs résultats de l’année scolaire ???
Tout le monde a compris le jeu macabre du syndicat qui ne veut pas perdre la face, alors que, selon le ministère, de nombreux enseignants ont eu une petite reprise de conscience et remis les notes de leurs élèves, et c’est en leur honneur, parce qu’ils ont su faire la différence entre gagner quelques sous et gâcher la joie de centaines de milliers d’écoliers de ce malheureux secteur public qui est devenu un fardeau.
La fédération générale de l’enseignement de base a appelé samedi ses adhérents, à ne pas verser les notes des élèves dans l’espace numérique, selon un communiqué publié par la fédération.
La fédération générale a souligné que les propos sur la possibilité de remise des notes à titre individuel dans l’espace numérique, évoqués dans le communiqué du ministère de l’éducation en date du 30 juin 2023, n’ont aucun sens sauf celui d’outrepasser les prérogatives des directeurs d’écoles et de ne plus traiter avec eux. Elle a précisé que l’attachement du ministère de tutelle à écarter les directeurs de l’opération de remise des notes est considéré comme une forme d’incitation contre eux.
La fédération générale de l’enseignement de base estime que les menaces du ministère de l’éducation, qui ont été évoquées parfois expressément et mentionnés souvent implicitement, sont vaines.
Que peuvent penser les enseignants si on ne leur paie pas leurs salaires des trois mois de vacances, pour travail non-accompli –ce qui peut être possible, avec une interprétation des « menaces » du ministre- et qu’ils n’aient pas les moyens de profiter de la saison estivale… surtout que, maintenant, qu’ils n’ont plus d’otages et que le mal est fait et qu’on ne peut pas y remédier???
Les écoliers ont pleuré… mais, maintenant, il y a un risque que d’autres parties en pleurent, aussi… et ce ne sera que justice !!!
F.S.