
Tunis, UNIVERSNEWS (Education) – Mohamed Safi, secrétaire général de la Fédération générale de l’enseignement secondaire, a présenté, lors d’une conférence de presse conjointe tenue ce mardi matin entre les syndicats de l’enseignement de base et du secondaire, les difficultés rencontrées par le secteur de l’éducation, notamment le manque d’enseignants, avec un nombre d’élèves atteignant 42 par classe, ce qui rend l’apprentissage difficile pour les enseignants et les élèves en même temps.
De son côté, le secrétaire général de la Fédération générale de l’enseignement de base, Mohamed Labidi, a déclaré que le phénomène de la surcharge des classes se pose avec acuité à chaque rentrée scolaire. Outre les retards que connaît la réalisation de certains nouveaux établissements scolaires, cet épineux problème des classes à lourd effectif se fait ressentir chaque année. Contrairement aux vœux de tous, le nombre d’élèves dans l’enseignement de base est passé de 32 à 37 élèves par classe. Il y a une forte probabilité que 40 élèves, voire plus, s’entassent dans une classe, lors de la prochaine rentrée. Une capacité qui dépasse les normes. D’ailleurs, certains enseignants appréhendent la prochaine rentrée scolaire, sachant parfaitement que leur mission ne sera pas si simple.
Il convient de rappeler que le comité sectoriel commun de l’enseignement de base et de l’enseignement secondaire des régions de Tunis et du Grand Tunis (Tunis, Ariana, Ben Arous, Manouba), réuni hier lundi au siège de l’Union, a convenu de mobiliser les structures syndicales en préparation de la manifestation prévue jeudi 28 août courant devant le ministère de l’Éducation. Les principales revendications de la Fédération générale de l’enseignement de base tournent autour de « la mutation des directeurs qui a eu lieu en dehors des procédures légales et de la négociation conjointe entre le ministère et la Fédération générale de l’enseignement de base, ainsi que des revendications concernant la régularisation de la situation des enseignants classés au grade A3 et l’augmentation des salaires », selon la partie syndicale. (M.S)