TUNIS – UNIVERSNEWS – La violence n’est plus, seulement, un phénomène dans le sport, mais, au fil des années, en Tunisie, elle est devenue un fléau quotidien, alimenté par cette haine entre les clubs tunisiens par des remarques et des posts sur Facebook qui frisent le délit pénal, face à un laisser-aller complice des pouvoirs publics qui ne font aucune réaction, pour mettre fin à cette situation.
En outre, cette violence offre un terrain de prédilection pour les casseurs et à ceux qui cherchent à faire régner le chaos, dans le pays, et le grand nombre de jeunes supporters des grands clubs de Tunis, du Sahel et de Sfax, leur offre l’opportunité d’exploiter ces phénomènes de foules.
Le juge d’instruction du Tribunal de Première Instance de Ben Arous a émis, aux premières heures de l’aube d’aujourd’hui, jeudi, des mandats de dépôt prison à l’encontre de 31 jeunes casseurs, prétendus être des supporteurs de l’Espérance, à la lumière des événements qui s’étaient déroulés au stade de Radès samedi soir dernier, lors de la rencontre entre l’Espérance à la JS Kabylie algérienne.
Le juge d’instruction a décidé de maintenir en liberté 27 autres jeunes individus.
Les accusés ont été inculpés pour délits criminels, notamment la formation d’une alliance dans le but d’attaquer des personnes et des biens publics et privés, le déchaînement et le vol lors d’actes de violence, l’agression d’agents publics dans l’exercice de leur fonction et d’autres crimes graves.