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Un haut responsable des Gardiens de la révolution qui a dynamisé les relations tuniso-iraniennes dans la discrétion
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Des relations approfondies avec de nombreuses personnalités politiques et culturelles
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Présence iranienne significative au niveau des activités culturelles à la Cité de la culture et dans d’autres espaces culturels, avec la participation d’associations libanaises proches du Hezbollah et les chiites irakiens
TUNIS – UNIVERSNEWS (Nat) – Le président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Brahim Bouderbala, a rencontré aujourd’hui l’ambassadeur d’Iran en Tunisie, Mohammad Reza Raouf Shibani, à l’occasion de la fin de sa mission en Tunisie. Le 2 décembre 2023, il avait rendu une visite d’adieu au ministre des Affaires étrangères, Nabil Ammar, après trois années passées en Tunisie, au cours desquelles la présence iranienne a connu une intensité que les relations tuniso-iraniennes n’avaient jamais connue auparavant, après une certaine «rupture» au début des années 90 et au milieu des années 80 en raison des relations de l’Iran avec le mouvement de tendance islamiste.
L’ambassadeur iranien sortant n’est pas un ambassadeur ordinaire. Il est issu des Gardiens de la Révolution iraniens, l’aile la plus radicale de l’establishment au pouvoir. Il a également occupé un poste élevé au ministère des Affaires étrangères, où il a été assistant du ministre iranien des Affaires étrangères et ambassadeur dans des points chauds tels que la Syrie et l’Irak.
L’ambassadeur iranien a entretenu des relations approfondies avec de nombreuses personnalités politiques et culturelles. Son mandat à l’ambassade iranienne a été marqué par une présence iranienne au niveau des activités culturelles dans la Cité de la culture et dans d’autres espaces culturels, et plus d’un ministre y a assisté, avec la participation de Les associations culturelles libanaises proches du Hezbollah et les chiites irakiens. Durant sa mission, la présence d’artistes de théâtre a également commencé. Les Tunisiens ont participé aux festivals iraniens, comme c’est le cas de groupes musicaux et théâtraux iraniens aux festivals tunisiens.
La question qui se pose, aujourd’hui, après le départ de l’ambassadeur iranien, est de savoir qui lui succédera et quelle sera la nature des relations tuniso-iraniennes, d’autant que la Tunisie se retrouve aujourd’hui dans le même axe de résistance avec l’Iran et l’Algérie ?
Signe de la bonne entente entre les responsables politiques des deux pays, le ministre tunisien des Affaires étrangères s’est entretenu à Genève avec son homologue iranien, Hassan Amir Abdollahian, qui a salué les positions de la Tunisie à propos de la question palestinienne…!!???