Tunis – UNIVERSNEWS (SPORTS) – La baisse du niveau du sport populaire en Tunisie ces dernières années n’est plus un secret et ne nécessite pas d’efforts pour apporter des preuves. La détérioration des infrastructures et la baisse de la fréquentation des compétitions régionales et internationales, outre l’émergence d’un groupe de dirigeants ne disposant pas du minimum de formation et saturés des principes sportifs… sont des facteurs qui ont conduit aux problèmes dont souffre le football tunisien et qui s’approfondissent de jour en jour.
Au lieu de rompre avec ce climat et de tenter de réparer ce qui peut l’être, les clubs sportifs ont choisi d’aller dans le sens de le consacrer, en supprimant l’exigence d’un niveau d’études et de diplômes, pour ceux qui souhaitent diriger la Ligue tunisienne de football. Une décision régie par les secrets des coulisses du jeu, car elle ouvre la porte à l’un des « prétendants » pour prendre le poste en vue de réaliser son désir, mais elle témoigne de la présence de « dirigeants » dans les clubs qui ne se soucient pas tant de l’intérêt public que de la tentation du jeu en coulisses et de la course aux bénéfices immédiats.
Les paris footballistiques imbriqués, qui confèrent au président de la Fédération tunisienne de football une réputation prestigieuse et le placent devant de grandes responsabilités, obligent à reconsidérer ce « vote suspect » dans tous les sens du terme, car il n’est plus acceptable de garder le sport en otage entre les mains de courtiers et de personnes ayant des niveaux cognitifs et moraux limités.