- 3478 personnes ont été tuées depuis douze jours et plus de 12.065 ont été blessées
TUNIS – UNIVERSNEWS – L’ampleur de la barbarie israélienne n’est plus à démontrer, puisque c’est le terrain qui parle à lui seul des destructions et des massacres commis par les soldats de l’entité sioniste. Le journal français « Le Figaro » rapporte que, selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA), 2185 bâtiments ont été complètement détruits depuis le début des frappes israéliennes sur la bande de Gaza. Et comme si cela ne peut pas atténuer sa rage, l’occupant israélien poursuit le pilonnage des habitations et des citoyens désarmés contre lesquels il a commis un génocide qui peut être considéré comme un crime de guerre.
Douze jours après les attaques du Hamas sur le sud d’Israël, l’armée de l’air de l’État hébreu poursuit ses bombardements massifs de la bande de Gaza. Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA), 2185 bâtiments ont été intégralement détruits et 5434 logements tellement endommagés qu’ils sont «inhabitables». 8840 autres habitations sont également dévastées, d’après le recensement du ministère des Travaux publics local. Ces destructions sont d’ores et déjà visibles par satellite dans certaines zones touchées par les frappes.
Le Figaro s’est basé sur l’analyse de deux universitaires américains qui ont estimé les dommages urbains dans l’enclave palestinienne avec des images satellites. Celles-ci montrent donc que la partie nord de la bande de Gaza, et notamment Gaza Ville, est la plus visée par Israël. C’est aussi précisément la zone que Tsahal a appelé à évacuer ce vendredi avec ses 1,1 million d’habitants — environ la moitié de la population gazouie.
La partie septentrionale de l’enclave a continué de subir la majorité des frappes, comme le quartier d’Al-Shati, littéralement «la plage» en arabe. Certaines destructions touchent, en outre, des lieux proches de la route Salah al-Din, qui relie le checkpoint de Rafah à celui d’Erez, au nord. Le Hamas accuse d’ailleurs Tsahal d’avoir visé l’artère, faisant 70 morts et plus de 200 blessés la semaine dernière, en plein exode des civils.
Le quartier huppé de Rimal, au nord-ouest, qui abrite de très nombreux centres commerciaux, restaurants et autres immeubles résidentiels, fait partie des plus affectés. Surnommé «les Champs-Élysées», il accueille de surcroît les ministères du gouvernement du Hamas. Plus au nord-est, la ville de Beit Hanoun essuie d’intenses bombardements, parfois proches de son unique hôpital et de certaines écoles. Enfin, au sud, Khan Younès et ses alentours, dont la ville de Khuza’a, sont particulièrement atteints.
Les camps de réfugiés ne sont pas épargnés. Jabalia, où s’entassent près de 60.000 Palestiniens sur 1,4 kilomètre carré, a été frappé. Tout comme la ville éponyme toute proche. Le camp de Rafah figure également dans les cibles de Tsahal. Selon un dernier bilan fourni par le ministère de la Santé du Hamas, 3478 personnes ont été tuées depuis douze jours dans la bande de Gaza et plus de 12.065 ont été blessées.