TUNIS – UNIVERSNEWS – L’entité sioniste et le mouvement islamiste Hamas sont convenus, ce jeudi, de prolonger la trêve dans la bande de Gaza pour au moins une journée supplémentaire, quelques minutes avant l’expiration de l’accord, afin de permettre aux négociateurs de travailler à des accords prévoyant la libération d’autres otages détenus à Gaza en échange de prisonniers palestiniens.
La trêve, qui avait déjà été prolongée de deux jours, a offert un premier répit à Gaza, après sept semaines de bombardements qui ont réduit à l’état de ruines une grande partie de l’enclave palestinienne.
Le Hamas, qui a libéré mercredi seize otages supplémentaires qui étaient détenus dans la bande de Gaza depuis l’attaque du 7 octobre, a annoncé dans un communiqué que la trêve serait prolongée pour un septième jour.
Les termes de l’accord restent inchangés, selon un porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Qatar, pays qui, avec l’Egypte et les Etats-Unis, participe aux efforts de médiation.
« Il y a quelques instants, Israël a reçu une liste (constituée de noms) de femmes et d’enfants, conformément aux termes de l’accord, la trêve se poursuivra donc », a indiqué le bureau du Premier ministre sioniste dans un communiqué.
Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken est arrivé tôt jeudi à Tel Aviv où il doit rencontrer des responsables israéliens pour discuter d’une extension de la trêve avec le Hamas et d’une aide humanitaire accrue pour la bande de Gaza.
Le président américain Joe Biden s’est dit déterminé à assurer la libération de tous les otages détenus à Gaza par le Hamas, a indiqué la Maison blanche dans un communiqué.
La Jordanie doit accueillir jeudi une conférence à laquelle participeront notamment les principaux organes des Nations unies et des organisations humanitaires, afin de coordonner l’aide destinée à la bande de Gaza, ont indiqué les médias officiels jordaniens.
Le secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres, a dit mercredi que la situation humanitaire dans la bande de Gaza était « dramatique » et a appelé à un cessez-le-feu.
La Chine a de son côté appelé le Conseil de sécurité des Nations unies à préparer une feuille de route et un calendrier « concrets » pour une solution à deux Etats afin de parvenir à un règlement « complet, juste et durable » de la question palestinienne.