TUNIS – UNIVERSNEWS (Monde) – Tout le monde avait prédit que les pays occidentaux -à travers leur prise de positions partiales et inhumaine dans le conflit palestino-israélien- allaient importer la guerre chez eux, en particulier les Etats-Unis et leur président qui n’a pas trouvé mieux que d’afficher son « sionisme, même s’il n’est pas Juif (comme il l’a dit lui-même) alors que les véritables juifs contestent les actes morbides et criminels de leur premier ministre sanguinaire.
Aujourd’hui, les USA ont transféré la guerre chez eux, avec leur manie d’organiser la chasse aux sorcières… avec la zizanie qui s’installe et qui divise un peuple américain, certes, hétéroclite… mais, soudé, lorsque la patrie est menacée.
L’exemple nous vient de l’université de la Harvard qui contient la crème de la crème des futurs dirigeants américains… mais où, grâce à l’argent qu’il distribue, le lobby sioniste opère à sa guise et, cette fois-ci, c’est la présidente de cette université, Claudine Gay que les « amis d’Israël » cherchent éjecter de son fauteuil. On l’accuse d’avoir mal encadré les « éruptions antisémites » au sein de son campus. De puissants donateurs la poussent vers la sortie, quelque 700 professeurs se dressent contre les appels à la démission…
“Nous vous demandons instamment de défendre l’indépendance de l’université et de résister aux pressions politiques, y compris les appels à la destitution de la présidente Claudine Gay, qui sont contraires à l’engagement d’Harvard en faveur de la liberté académique“, disent dans un texte les professeurs de la prestigieuse université privée de Cambridge, un courrier adressé à la Corporation de Harvard.
La présidente de Harvard n’est pas la seule cible, Elizabeth Magill, la présidente d’UPenn (Philadelphie), une autre université privée de l’Ivy League, a fini par céder face à un déluge d’attaques ; elle a rendu son tablier samedi dernier.
Depuis le 7 octobre les universités américaines de renom telles que Harvard, UPenn (Philadelphie) ou Columbia (New York) sont agitées par un débat d’idées qui vire parfois à l’affrontement. Deux groupes d’étudiants propalestiniens ont même été suspendus. Mais ça ne suffit pas pour de riches donateurs et des partisans du Parti républicain mais aussi démocrate, ils sont d’avis que les réponses face aux incidents antisémites dans les campus sont trop molles.
Tout cela s’ajoute à la grogne qui est née au Département d’Etat américain où plusieurs diplomates ont contesté l’alignement de Washington sur la politique israélienne et demande un recalibrage des orientations, afin de rapprocher les points de vue et arrêter les massacres sordides commis par l’armée sioniste… sans pitié pour le vieillards, les femmes et les enfants, surtout, alors qu’ils n’ont pas pu, jusqu’à maintenant, affaiblir le mouvement islamiste Hamas qui leur tient tête.