Tunis – UNIVERSNEWS (MONDE) – L’accord de cessez-le-feu à Gaza est entré en vigueur aujourd’hui, et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a menacé de ne pas l’appliquer si le Hamas ne remettait pas la liste des femmes détenues qui devraient être libérées aujourd’hui.
Les médias du Hamas ont rapporté dimanche matin que les forces israéliennes avaient commencé à se retirer des zones de la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, vers l’axe de Philadelphie, le long de la frontière entre l’Égypte et Gaza.
L’accord prévoit, dans une première phase d’une durée de 6 semaines, la libération de 33 détenus israéliens à Gaza. En échange, Israël libère 737 détenus palestiniens, et la libération n’interviendra pas avant seize heures de l’après-midi, dimanche (14h00 GMT). Trois prisonnières israéliennes seront libérées ce soir, et 30 prisonnières palestiniennes seront libérées pour chaque détenu israélien.
Dès la conclusion de l’accord, le ministre de la Sécurité de l’entité sioniste, Itamar Ben Gvir, a officiellement annoncé dimanche sa démission du gouvernement avec les membres de son parti Otzma Yehudit, trois jours après avoir menacé de quitter l’exécutif si l’accord sur les otages était approuvé. Dans leur lettre de démission, les ministres démissionnaires dénoncent « un accord irresponsable » et critiquent également « l’abandon des acquis militaires de Tsahal dans la guerre, le retrait des forces de la bande de Gaza et l’arrêt des combats ».
Le parti d’extrême droite a précisé qu’il ne fait désormais « plus partie de la coalition » mais Ben Gvir a indiqué qu’il pourrait revenir si « la guerre contre le Hamas reprend avec intensité pour atteindre une victoire décisive et les objectifs de guerre non atteints ».
Le Likoud, parti du Premier ministre Netanyahu, a déjà entamé des discussions sur le remplacement des ministres démissionnaires.