TUNIS – UNIVERSNEWS/Agences – Tel Aviv poursuit sa guerre d’extermination et de déportations dans la bande de Gaza, sous prétexte de chercher à détruire le Hamas, avec un bilan des plus lourds, au 29e jour du conflit entre Israël et le Hamas, avec au moins 9.488 Palestiniens qui ont perdu la vie.
Le ministère de la Santé du Hamas palestinien a annoncé samedi que 9.488 personnes, dont 3.900 enfants, avaient été tués dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre avec Israël. Selon le ministère, 2.509 femmes figurent aussi parmi ces morts recensés depuis le 7 octobre. Ce dernier a également annoncé samedi que 12 personnes ont été tuées dans un bombardement israélien ayant touché une école de l’ONU où s’abritent des déplacés, dans un camp de réfugiés du nord de la bande de Gaza.
« Douze martyrs et au moins 54 blessés jusqu’à maintenant dans un bombardement visant l’école al-Fakhoura qui abrite des milliers de déplacés dans le camp de réfugiés de Jabaliya », a indiqué le ministère, peu après que le Hamas a annoncé cette frappe menée par « l’occupation (Israël, NDLR) ». Le 2 novembre, l’Unrwa avait annoncé que quatre de ses écoles dans la bande de Gaza abritant des déplacés de la guerre avaient été touchées par des bombardements qui ont fait 23 morts.
Entretemps, après avoir laissé le temps, au premier ministre de l’entité sioniste, Benyamin Netanyahu, pour accomplir son carnage, les Etats-Unis, par la voix de son chef de la diplomatie Antony Blinken a réitéré samedi que les Etats-Unis soutenaient des « pauses humanitaires » dans le conflit entre Israël et le Hamas.
Mais, encore une fois, Tel Aviv s’entête, pour accomplir son horrible forfait et a rejeté l’idée de « pauses humanitaires » réclamées par les États-Unis dans la bande de Gaza, et poursuit son agression débutée il y a près d’un mois contre le Hamas, avec une « opération terrestre intensifiée » et des frappes dont l’une d’elle a ciblé une ambulance.
Toutefois, les États-Unis sont, toujours, contre un cessez-le-feu, ils ont appelé à plusieurs reprises à des pauses des combats face à la situation humanitaire catastrophique dans la bande de Gaza, soumise aux bombardements israéliens depuis l’attaque du Hamas le 7 octobre et un siège total décrété deux jours plus tard. Pour un haut responsable de la Maison-Blanche, la libération des otages « nécessiterait une pause très conséquente du conflit ». Il a évoqué vendredi soir des « discussions très sérieuses » en cours.
Cette déclaration intervient alors que l’armée israélienne a admis avoir frappé une ambulance devant le principal hôpital de Gaza, al-Chifa, car le véhicule transportait, selon elle, des membres du Hamas. Cette affirmation a été démentie par le mouvement islamiste palestinien.