TUNIS – UNIVERSNEWS (Monde) – Tel Aviv ne se gêne pas pour user de toutes les armes pour exterminer et diaboliser le peuple palestinien… un peuple qui n’aspirait qu’à vivre dans un Etat libre, loin des exactions et des avilissements commis par l’entité sioniste. Mais, heureusement, le monde entier est, maintenant convaincu, malgré les porte-voix des israéliens, que les sionistes sont des criminels de guerre -si, vraiment, on peut appeler ainsi les massacres commis par l’armée de Tel Aviv dans les rangs des civils désarmés, les femmes, les enfants et les vieillards-, mais, tout se payera un jour ou l’autre !!!
Les Sionistes, avec les moyens et soutiens dont ils disposent, ont utilisé l’arme médiatique d’une manière avilissante, mais, avec le temps, tout est devenu clair et la vérité commence à éclater, comme le relate le journal français Libération qui nous donne un aperçu sur les méfaits des colonisateurs israéliens.
Des accusations qui n’ont rien à voir avec la réalité !!!
« Dans les jours et les semaines qui ont suivi le 7 octobre, un homme a émergé dans les médias, dans son gilet jaune de secouriste : Yossi Landau, responsable de Zaka pour la région Sud. C’est lui qui a témoigné, face au monde entier, dans des multiples interviews, de nombreuses atrocités commises, sans que la véracité des faits rapportés ne soit jamais questionnée. Plusieurs médias ont dressé son portrait, y compris en France. Mais certains éléments de ses récits sont apparus, après coup, déformés, sinon inventés.
Yossi Landau a souvent raconté avoir découvert le corps de vingt enfants brûlés, à Be’eri : «J’ai vu 20 enfants ensemble, les mains liées dans le dos, et ils ont été abattus et brûlés, en deux piles» (ici sur i24News). Cette affirmation a été reprise par un très grand nombre de médias. Mais pas seulement. Le 12 octobre, Benyamin Netanyahu se fait filmer au téléphone dans une conversation avec Joe Biden. Il déclare : «Ils ont pris des dizaines d’enfants, les ont ligotés, brûlés et exécutés.» Ce récit est, là encore, contredit par ce que l’on sait aujourd’hui. Dix mineurs sont morts dans le massacre de Be’eri. Pour la plupart adolescents. Ils n’ont pas été regroupés ensemble. Les récits de leur assassinat, pour la majorité d’entre eux, situe en effet leur mort à leur domicile, souvent avec leurs parents.
Dans un article détaillé paru début décembre, le quotidien Haaretz note que le récit de Yossi Landau s’inspire peut-être d’une scène documentée du massacre de Be’eri ‒ mais qui n’a toutefois que peu à voir avec ce que racontent le secouriste et le Premier ministre israélien. Quinze otages ‒treize adultes et deux adolescents‒ ont été rassemblés pendant de longues heures, dans une des habitations du kibboutz, par plusieurs dizaines de membres du Hamas qui y étaient eux-mêmes retranchés. La totalité des combattants du Hamas, ainsi que presque tous les otages ont été tués (seuls deux ont survécu) lors du violent affrontement.
Les Israéliens ont tué même des otages !!!
Plusieurs témoignages de survivants ont fait état de tirs de tank israélien sur la maison, qui a été presque entièrement détruite. Parmi les victimes figuraient deux adolescents : Yanai et Liel Hetzroni sa sœur jumelle, âgés de 12 ans. Le corps de cette dernière n’a été identifié que très tardivement. Il s’agit d’un des cas où des civils ont été potentiellement victimes de tirs israéliens.
Yossi Landau a aussi raconté à de nombreux médias internationaux avoir découvert le corps d’une femme enceinte, abattue d’une balle en pleine tête, et dont le ventre aurait été ouvert pour en faire sortir le fœtus, lequel aurait été poignardé. «Nous avons dû délibérer pour savoir si nous allions prendre un ou deux sacs mortuaires pour une femme enceinte assassinée et son enfant à naître» raconte-t-il au quotidien allemand Bild, le 24 octobre. Yossi Landau, note de son côté Haaretz, a affirmé que la femme enceinte a été retrouvée morte près de l’habitation 426, composée de deux appartements et située dans un quartier où vivent principalement des personnes âgées. Selon des survivants de l’immeuble interrogés par le quotidien israélien, aucune femme enceinte n’y habitait. Le kibboutz a également assuré à Haaretz que «l’histoire de la femme enceinte rapportée par Zaka est sans rapport avec Be’eri». Contacté par CheckNews, Yossi Landau n’a pas donné suite. Auprès du journal, un porte-parole de Zaka a expliqué qu’en raison de l’état difficile des corps, les volontaires ont pu mal interpréter ce qu’ils ont vu.
Ce témoignage horrifique a pourtant été mis en avant par les autorités israéliennes, par exemple dans un message posté sur Twitter (devenu X) et Instagram, le 27 octobre, par l’ambassade d’Israël aux Etats-Unis. Dans une tribune récente publiée dans le magazine américain Newsweek, et intitulée «Le silence des instances internationales face aux viols massifs perpétrés par le Hamas est une trahison envers toutes les femmes», l’avocate et première dame d’Israël, Michal Herzog, a elle aussi fait référence à cet acte. Elle affirme hâtivement, et de manière erronée : «Une vidéo du Hamas provenant d’un kibboutz montre des terroristes en train de torturer une femme enceinte et de lui retirer son fœtus.» CheckNews a pu voir une vidéo qui circule et prétend apporter la preuve de cette exaction. Comme cela a été corrigé notamment par l’Anti-Defamation League, ONG de référence aux Etats-Unis dans la lutte contre l’antisémitisme, les images sont en réalité tirées d’une vidéo partagée en 2018, qui montrerait les sévices commis par un cartel mexicain. Sollicitée par CheckNews, la présidence israélienne reconnaît que «la vidéo qui a ensuite été jointe à l’article n’est peut-être pas liée à l’événement». «Cependant, l’épouse du président s’est exprimée, après avoir également parlé aux travailleurs humanitaires et aux secouristes présents sur les lieux, ainsi qu’aux professionnels de la médecine légale qui ont rassemblé des preuves authentifiant cette affirmation.» Nous avons demandé à être mis en relation avec ces sources. La présidence nous a fait savoir que l’organisation Zaka lui a indiqué que son témoin «n’était pas en capacité de nous répondre en raison des traumatismes vécus», indiquant également que le légiste n’était pas disponible. Mais selon une source au sein des services de médecine légale impliqués dans l’identification des victimes du 7 octobre, contactée par CheckNews, aucune victime correspondant à cette description n’aurait été prise en charge.
Des mensonges éhontés !!!
Yossi Landau a relaté, toujours à propos de Be’eri, la découverte des corps d’une famille, comprenant deux enfants de 6 et 11 ans (ou de 6 et 7 ans, selon une autre interview), torturés pendant que les terroristes mangeaient les restes du repas de shabbat. Les versions données par Landau diffèrent selon les médias auprès desquels il a parlé. Parfois, il a parlé d’enfants brûlés vifs devant leurs parents. Mais la plupart du temps, il a évoqué, en les détaillant, les mutilations infligées à chaque membre de la famille. Ces atrocités, initialement décrites par Landau, ont ensuite été rapportées mot pour mot le 31 octobre devant le Sénat américain par Antony Blinken, secrétaire d’Etat des Etats-Unis : «Un jeune garçon et une jeune fille, âgés de 6 et 8 ans, et leurs parents autour de la table du petit-déjeuner. L’œil du père a été arraché devant ses enfants. Le sein de la mère a été coupé, le pied de la jeune fille a été amputé, les doigts du garçon ont été coupés avant leur exécution. Et puis leurs bourreaux se sont assis et ont pris un repas. C’est à cela que cette société est confrontée», a-t-il déclaré. Aucun enfant entre 6 et 11 ans n’est mort à Be’eri, selon les bilans disponibles. La seule famille ayant connu la mort de deux enfants de sexe différents à Be’eri est la famille Hetzroni dont les circonstances de la mort, déjà évoquées, ne correspondent pas au récit de Landau. Il est impossible de savoir si les éléments rapportés par le responsable de l’organisme de secours sont la déformation de faits s’étant produits ou une invention. Sollicité par CheckNews, Yossi Landau n’a pas donné suite à nos demandes. Auprès de Haaretz, un porte-parole de Zaka avait précisé que «les bénévoles ne sont pas des experts en pathologie et ne disposent pas des outils professionnels pour identifier une personne assassinée et son âge, ou pour établir comment elle a été assassinée, au-delà d’un témoignage oculaire».